A la suite de la réunion de travail avec les acteurs de la chaîne de production et de distribution des médicaments le 10 novembre dernier, le ministre de la Santé et de la Prévention, Aurélien ROUSSEAU, a demandé à ces derniers (laboratoires de production, grossistes répartiteurs, syndicats de pharmaciens) de s’engager au travers d’une charte de bonnes pratiques coordonnée sous l’égide de Madame Christelle RATIGNIER-CARBONNEIL, Directrice générale de l’ANSM, et de Madame Carine WOLF-THAL, Présidente de l’Ordre national des pharmaciens.
Cette charte doit permettre de garantir une régulation du système et donner la possibilité à chaque patient d’accéder, partout sur le territoire, au traitement dont il a besoin.
Ce mercredi 22 novembre à 17h00, les acteurs se sont de nouveau réunis au ministère en présence des représentants des patients pour remettre au ministre la charte de bonnes pratiques élaborée conjointement.
Cette charte est proposée par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et le Conseil National de l’Ordre des pharmaciens (CNOP) à l’ensemble des acteurs de la chaîne pharmaceutique, dans les cas où les stocks de médicaments sont disponibles mais répartis de manière non équitable sur le territoire.
« Aujourd’hui, comme hier, le patient est la seule et unique priorité de notre action », déclare, pour l’occasion, Carine Wolf-Thal, Présidente du Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens.
« Les notions d’éthique et de solidarité invoquées dans la charte peuvent faire sourire quand on sait que les obligations légales d’approvisionnement « approprié et continu du marché national de manière à couvrir les besoins des patients en France » sont couramment transgressées par les exploitants des médicaments.
Certains engagements peuvent paraitre insuffisants quand on sait que certains industriels délaissent la production de médicaments anciens et essentiels pour investir dans des médicaments nouveaux beaucoup plus lucratifs.
Néanmoins France Assos Santé considère que ce document engage l’ensemble des acteurs. Nous serons vigilants quant à son application rapide car les personnes malades ne peuvent plus attendre ! », note la fédération d’associations d’usagers de patients.