Aurélien ROUSSEAU, ministre de la Santé et de la Prévention, a présenté le programme national de lutte contre le tabac 2023-2027 (PNLT) le 28 novembre, depuis le ministère de la Santé et de la Prévention.
« Ce nouveau PNLT traduit les efforts communs menés de longue date avec les associations, les acteurs nationaux et locaux, les collectivités territoriales, les établissements et professionnels de santé, pour que notre pays réussisse dans cette lutte majeure. Je suis persuadé qu’avec ces nouveaux outils, nous avons tout pour réussir », pointe le ministre.
En effet, le tabagisme demeure un fléau de santé publique et touche notamment les populations les plus précaires – la France comptait en 2021 plus de 12 millions de fumeurs quotidiens, soit 25% des Français âgés de 18 à 75 ans. Un chiffre qui demeure trop élevé au vu des objectifs fixés par le dernier PNLT, fixé à 22 % en 2022.
Les chiffres sont sans appel : première cause de mortalité évitable (75 000 décès par an, soit 200 morts par jour en France), première cause de mortalité précoce (avant 65 ans), première cause de mortalité par cancer (45 000 décès par an) et de mortalité par maladies cardiovasculaires (16 500 décès par an).
« Face au tabac, le Gouvernement mène depuis plusieurs années une politique structurée et ambitieuse qui a permis d’obtenir des résultats considérables : chez les jeunes, la prévalence du tabagisme quotidien a baissé significativement et a diminué de 9 points entre 2017 et 2021, passant de 25 % à 16 %, bien au-delà de l’objectif du PNLT fixé pour 2022 à 20 %. Ces résultats positifs montrent que nous devons et pouvons aller encore plus loin », a rappelé le ministère de la Santé et de la Prévention à cette occasion.
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