Pour comprendre la recherche biomédicale française, il est nécessaire de répondre à deux questions : « Qui fait quoi ? » et « Quels sont concrètement les moyens mis dans la recherche biomédicale ? ». Dans son rapport sur le volet recherche du projet de loi de finances pour 2024, le député Philippe Berta dresse un état des lieux inédit de la recherche biomédicale en France, de son organisation et de son financement. Il fait également le constat de la difficulté à connaître les montants investis par l’État dans la recherche biomédicale, du fait la multiplicité des circuits de financement et de la fragmentation entre de multiples acteurs.
Fort de ces constats, il formule de nombreuses recommandations afin de faire de la France le leader européen de la recherche biomédicale, dont celle de la nécessité d’un pilotage interministériel associant tous les ministères concernés (recherche, santé, industrie, agriculture, transition écologique, numérique, affaires étrangères), transversal, pour un lieu de co-construction bâti sur l’évolution et le renforcement de l’Agence de l’innovation en santé (AIS).
Comment mieux piloter l’organisation de la recherche biomédicale ? Comment améliorer le fonctionnement de la recherche ? Comment interroger l’organisation de la valorisation des activités de recherche ? Comment renforcer le lien entre la recherche biomédicale et la prévention en santé ?
Pour répondre à ces questions, Philippe Berta, député du Gard, interviendra à l’occasion d’un café nile en visio-conférence mercredi 6 décembre de 8h30 à 10h.