À l’occasion de la Journée de la couverture sanitaire universelle (CSU), le 12 décembre, l’OMS appelle les gouvernements à accorder la priorité aux investissements dans la construction de systèmes de santé résilients afin de préserver la santé et le bien-être de tous, partout dans le monde.
Dans un monde de plus en plus turbulent, le changement climatique, les situations d’urgence et autres chocs auront des conséquences encore plus lourdes sur les systèmes de santé et sur les personnes qui en ont le plus besoin. Plus de 40 % de la population mondiale vit déjà dans des zones très sensibles au changement climatique. Plus d’un quart de la population mondiale vit dans des zones touchées par des conflits prolongés, la pauvreté et le manque d’accès aux services de santé de base.
Les besoins humanitaires mondiaux ont atteint des niveaux record avec 360 millions de personnes dans le besoin dans le monde. Dans le même temps, la moitié de la population mondiale n’est pas entièrement couverte par les services de santé essentiels et 2 milliards de personnes sont confrontées à des difficultés financières ou sont appauvries en raison des dépenses de santé qu’elles doivent assumer.
Sans une action urgente, ces écarts ne feront que se creuser.
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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a également publié, à cette occasion, le rapport sur les dépenses mondiales de santé 2023, qui jette un nouvel éclairage sur l’évolution des dépenses mondiales de santé au plus fort de la pandémie de COVID-19.
Le rapport révèle qu’en 2021, les dépenses mondiales de santé ont atteint un nouveau sommet de 9 800 milliards de dollars américains, soit 10,3 % du produit intérieur brut (PIB) mondial. Néanmoins, la répartition des dépenses reste extrêmement inégale. Les dépenses publiques de santé ont augmenté partout dans le monde, sauf dans les pays à faible revenu où les dépenses publiques de santé ont diminué et où l’aide extérieure en matière de santé a joué un rôle de soutien essentiel.