Il y a déjà eu la loi RIST, pleine de bonnes intentions : réduire l’intérim à l’hôpital. Mais son application non préparée par des mesures permettant l’intégration de ces médecins dans des postes fixes à l’hôpital, en particulier des mesures d’attractivité, a mis en difficulté de nombreux services, été le prétexte à des fermetures (« il n’y a pas de médecins ») ou à la régulation des urgences !
Aujourd’hui, la régularisation annoncée et justifiée de la situation des PADHUE (praticiens à diplôme hors union européenne) laisse présager les mêmes conséquences pour la population : des réductions d’activité, des fermetures ! La vérification de leurs connaissances est légitime, mais entre calendrier des épreuves, changement des règles, taux de réussite bien inférieur à la réalité de leurs compétences, postes disponibles, cette régularisation va à nouveau être utilisée pour justifier des fermetures, adapter la carte des services aux projets inavoués des ARS de fermer des activités de proximité.
Sans parler des difficultés des PADHUE pour renouveler leur titre de séjour, dans le contexte xénophobe de la loi Darmanin, beau parapluie pour les directions d’hôpitaux et ARS.
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