Certains de nos collègues praticiens à diplôme étranger hors Union Européenne (PADHUE) subissent l’insupportable. Ces praticiens exerçant en France depuis de nombreuses années sous des statuts précaires et souvent sous-payés ont rempli leurs missions de soin et se sont intégrés dans nos hôpitaux, nos villes, notre pays.
La démographie médicale est effectivement un problème à régler de manière urgente, en se donnant aujourd’hui les moyens d’intégrer les PADHUE qui permettent à l’hôpital de « tenir » dans de nombreux établissements. Il est aussi indispensable d’anticiper demain avec les étudiants qui sont dans nos facultés actuellement.
Le SNPADHUE et son intersyndicale CPH / APH partagent l’idée que le passage devant une commission pour s’assurer des compétences du candidat avant l’autorisation d’exercice est essentiel.
Le SNPADHUE et son intersyndicale CPH / APH ont porté de façon conjointe un principe clair pour ces praticiens : l’obtention d’une reconnaissance de leurs compétences sous forme d’une validation dans leur spécialité d’exercice pour pouvoir être inscrits à l’Ordre et obtenir un statut pérenne. Par la suite ces praticiens ont ainsi la possibilité de passer le concours de praticiens hospitaliers.
La gestion de ces PADHUE qualifiés de «stock» est à ce jour pour nous incompréhensible. Ces praticiens ont participé à nos côtés à la gestion de l’épidémie Covid dans l’intérêt de tous nos concitoyens. Leurs parcours ont été rendus chaotiques de par l’épidémie mais surtout de par les retards de l’instruction de l’examen de leurs dossiers de candidatures, puis pour certains par les délais nécessaires pour réunir leur jury d’examen.
Bonjour,
Vous pouvez me contacter par mail et me communiquer un numero de portable .
Je vous raconterai ma propre histoire avec le conseil de l’ordre et les differentes commissions de qualification.
Ca dure depuis plus de 18ans.