En 2023, les remboursements de soins du régime général augmentent globalement de 2,5 %, malgré une baisse de 0,8 % pour les seuls remboursements de soins de ville. Hors remboursements forfaitaires (comme le forfait patientèle médecin traitants, la ROSP,..) et hors campagne de vaccination Covid, les remboursements évoluent, en données corrigées des variations calendaires, à +2,8 %, dont -0,3 % pour les soins de ville.
Cet état des lieux annuel est réalisé à partir des données en date de remboursement du régime général en France métropolitaine. Il décrit l’évolution de la dépense sur l’ensemble de l’année 2023 et les principaux déterminants de cette évolution.
Deux niveaux d’analyse sont proposés :
– Les données mensuelles: évolution de la dépense du mois par rapport à la dépense du même mois de l’année précédente (ex. dépense de décembre 2023 par rapport à la dépense de décembre 2022);
– Les données annuelles ou sur douze mois dites en ACM «année complète mobile» : évolution de la dépense de la dernière année glissante par rapport à celle de l’année glissante de la même période un an auparavant (ex: dépense de juin 2022 à mai 2023 par rapport à la dépense de juin 2021 à mai 2022). Ces données sont surtout utilisées en début d’année pour disposer d’une tendance d’évolution au cours des premiers mois de l’année.
Afin de disposer de données comparables pour chaque type d’analyse, les données brutes issues des décaissements des caisses ont été corrigées:
– des variations saisonnières (données dites CVS): ce type de correction est utilisé pour pouvoir comparer des mois entre eux dans une même année (données mensuelles) et consiste à neutraliser des variations d’activité récurrentes infra annuelles liées à des facteurs connus, comme les périodes de vacances par exemple;
– du nombre de jours ouvrés (données dites CJO): ce type de correction est utilisé pour pouvoir comparer des mêmes mois pour des années différentes (données annuelles et PCAP). Cette correction neutralise notamment l’impact des jours fériés sur l’activité et permet de disposer d’une même base de jours ouvrés pour tous les mois analysés. Un jour ouvré équivaut à 4 % de la dépense mensuelle.
Le service de presse de la Cnam : presse.cnam@assurance-maladie.fr