Depuis le début de l’année 2023 et au 25 février 2024, un total de 13 pays de la Région africaine de l’OMS ont documenté des cas probables et confirmés de fièvre jaune (FJ), à savoir le Burkina Faso, le Cameroun, la République centrafricaine, le Tchad et la République centrafricaine du Congo, de la Côte d’Ivoire, de la République démocratique du Congo (RDC), de la Guinée, du Niger, du Nigeria, du Soudan du Sud, du Togo et de l’Ouganda.
Les données préliminaires pour 2023 indiquent un taux de létalité (Létalité) de 11 %. Bien que le risque global au niveau régional ait été réévalué comme modéré et que le risque mondial reste faible, une surveillance active est nécessaire en raison du potentiel de transmission ultérieure lors des voyages et de la présence du vecteur compétent dans les régions voisines.
La prolifération urbaine d’Aedes spp. les moustiques, qui piquent pendant la journée, peuvent également amplifier considérablement les risques de transmission, en particulier dans les zones densément peuplées, entraînant ainsi des épidémies rapides. Le secrétariat mondial pour l’élimination des épidémies de fièvre jaune (EYE), dirigé par l’OMS, a coordonné les efforts préventifs et réactifs et, notamment en 2023, a considérablement amélioré la couverture vaccinale. Environ 62 millions de personnes ont été vaccinées en Afrique grâce à des campagnes de vaccination de masse préventives et réactives. De plus, dans le cadre de campagnes de rattrapage au Soudan, environ 4 millions de personnes ont été vaccinées contre la fièvre jaune.