Alors que les CHU accusent un déficit record qui dépasse le milliard d’euros, les trois Conférences de CHU (directeurs généraux, doyens des facultés de médecine, PCME) demandent en urgence une revalorisation des tarifs hospitaliers qui ont été chroniquement sous évalués depuis la crise Covid.
En effet, la baisse d’activité constatée dans les hôpitaux publics depuis 2020, la crise de recrutements des soignants et les fermetures de lits ont conduit les pouvoirs publics à déterminer des tarifs hospitaliers inadaptés, totalement déconnectés des coûts auxquels sont confrontés les CHU et de leur place dans le système de santé.
Sans une hausse de leurs tarifs qui permettrait de mieux répartir les fonds alloués par le Parlement entre hôpitaux publics et privés, les CHU ne pourront pas continuer à assurer leurs missions centrales en matière de soins, de formation et de recherche tout en portant les espoirs d’embellie.