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ECOS : « un signal d’alerte en prévision du fiasco » (Communiqué)

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Le 12 mars se tenaient les premiers tests des Examens Cliniques Objectifs Structurés (ECOS) nationaux, à moins de trois mois des épreuves. Si le Président de la Conférence des Doyens se félicite du déroulé de ce test, le constat n’est pas partagé et reste sans appel : de nombreux défauts de mise en place ont été constatés, dont de grandes disparités entre les centres d’examen. Avec de mauvaises prestations des participants standardisés, un manque de vigilance des examinateurs, une mauvaise adaptation des sujets au matériel ou encore le risque de fuite des sujets, des ajustements sont nécessaires pour le bon déroulement des épreuves nationales, en respectant le principe fondamental d’égalité des chances.

Nous déplorons que de tels incidents puissent survenir par manque de préparation, malgré plusieurs reports de la réforme et des alertes répétées par l’ANEMF. Si le Président de la Conférence des Doyens tente de se dédouaner de ces échecs, tant organisationnels que techniques, nous lui rappelons que sa structure a pleinement contribué à la construction de cette réforme, et a approuvé les modalités dans lesquelles elle est mise en place. Par ailleurs, il relève de la responsabilité et du devoir des facultés d’appliquer scrupuleusement le cadrage national pour l’organisation des épreuves.

L’ANEMF demande à ce que des mesures concrètes soient prises pour corriger les dysfonctionnements repérés. Nous avons ainsi lancé un état des lieux des épreuves afin de remonter l’ensemble des problématiques et de réévaluer nos positions sur les ECOS. Nous invitons donc l’ensemble des étudiants à faire leurs retours, que nous transmettrons au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, qui s’est engagé à communiquer avec la plus grande transparence sur le bilan de ces épreuves à l’issue du Comité de Suivi du mardi 19 mars.

Le passage à des ECOS validants étant impossible pour cette année, l’ANEMF exige un plein investissement des facultés ainsi que de l’ensemble des acteurs de la réforme pour ne pas reproduire les mêmes erreurs. L’avenir de milliers d’étudiants est en jeu et leur voix doit être entendue.

Jérémy Darenne
Président de l’ANEMF
@anemf.org

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