Depuis plusieurs mois, l’ANEMF n’a eu de cesse d’alerter et de dénoncer les risques de dysfonctionnements pouvant se produire pour les Examens Cliniques Objectifs Structurés (ECOS), épreuve déterminante pour l’avenir professionnel de milliers d’étudiants en médecine. Si des défauts de mise en place dans les facultés lors de la session test réalisée le 12 mars ont pu être signalés, nous avons récemment appris que des grilles d’évaluation de ces ECOS seraient manquantes.
Bien que le traitement des grilles remontées des facultés par le Centre National de Gestion (CNG) ne sera terminé qu’après la réunion du jury national le 28 mars, l’ANEMF ne peut rester silencieuse face à la gravité de la situation. Avec sept ans de délai pour préparer la réforme, la survenue d’un tel incident est inadmissible à deux mois des ECOS. Alors que la moindre erreur compromettrait l’ensemble de l’épreuve, aucun manquement ne peut être toléré. De plus, bon nombre de retours inquiétants nous parviennent de jour en jour, risque de fuite des sujets, mauvais cloisonnement des candidats, etc…
Nous alertons les ministères sur la gravité de la situation et le profond sentiment d’injustice ressenti chez les étudiants. Par ailleurs, nous demandons des réponses concrètes de la part du CNG ainsi que de toutes les instances impliquées dans l’organisation des ECOS. Nous insistons sur la nécessité d’une transparence totale et que des communications publiques soient faites rapidement pour tenir informés les étudiants de la situation.
L’ANEMF reste vigilante et active dans le suivi de cette affaire et ne ménagera aucun effort pour s’assurer que les intérêts des étudiants en médecine soient défendus avec fermeté par toutes les voies possibles. Des mesures fortes sont à prendre et les moyens nécessaires à déployer pour permettre le bon déroulé des épreuves, comme la sécurisation de la remontée des grilles, le contrôle de liens d’intérêts des participants standardisés et leur assurer une formation de qualité ainsi que la bonne maîtrise de leur scénario.
Ainsi, nous sollicitons de toute urgence un rendez-vous avec le Ministre délégué à la santé et la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, la résolution de l’ensemble des problématiques rencontrées à ce jour devant être une priorité absolue.
Contact presse :
Jérémy Darenne
Président
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