Au cœur de ces mesures, la possibilité pour les opticiens d’adapter la primo-prescription optique sous réserve de validation par l’ophtalmologiste. Cette mesure devrait permettre d’ouvrir des canaux de communication plus efficaces entre les opticiens, les orthoptistes et les ophtalmologistes. Si le SNOF salue la proposition du Premier ministre visant à encourager davantage de collaboration entre les opticiens et les ophtalmologistes pour libérer du temps médical et fluidifier l’accès aux soins visuels, Vincent Dedes, Président du SNOF, souligne cependant l’importance du rôle prépondérant que doit conserver le médecin pour garantir un parcours de soins sécurisé pour les patients.
Vincent Dedes, Président du SNOF déclare : « Nous nous réjouissons de l’annonce de cette mesure car elle s’inscrit dans plus de coopération entre les professionnels de la santé que nous encourageons depuis de nombreuses années. Il est essentiel de promouvoir une approche collaborative pour répondre aux besoins de santé de nos patients. Cependant, il est fondamental de préserver la place centrale de l’ophtalmologiste dans le parcours de soins. Nous restons les garants de la santé et de la sécurité des patients, et cette responsabilité ne doit pas être diluée.»
Depuis 20 ans, le SNOF travaille à la réorganisation de la filière visuelle en développant le travail aidé entre les ophtalmologistes et les professions paramédicales au sein des cabinets dont les orthoptistes et les opticiens. Ce modèle de collaboration inédit sous la supervision de l’ophtalmologiste a permis de réduire les délais de RDV de 70 % depuis 2017, passant de 66 jours en 2017 à 24 jours aujourd’hui. D’après l’enquête SNOF / IPSOS 2023, la majorité des Français considère désormais que la filière visuelle répond à leurs besoins tant en termes d’accès que de délivrance d’équipements optiques.
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