La maîtrise des comptes publics comme la nécessité d’un nouveau souffle économique pour l’officine appellent une accélération du déploiement des médicaments biosimilaires en ville.
La loi permet désormais la substitution des biosimilaires par le pharmacien. Il ne reste plus à l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) qu’à définir les conditions de mise en œuvre de cette substitution.
Dans l’intérêt du système de santé, il est essentiel que ces travaux aboutissent sans tarder, estime l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF). Chaque jour qui passe en attente de l’élargissement de cette substitution (aujourd’hui limitée à deux molécules) représente une perte de l’ordre de 2 millions d’euros d’économies potentielles pour l’Assurance Maladie.