Alors que se tenaient, le 24 mai, les Assises de la santé de l’enfant, l’UNICEF France souligne plusieurs mesures positives annoncées en matière de santé mentale telles que l’évolution du dispositif MonPsy, le soutien aux solutions innovantes et la dynamique de revalorisation salariale des professionnels. Cependant, l’appel de ces derniers et de l’UNICEF France au lancement d’une Stratégie nationale, voire d’un « Plan choc » en faveur de la santé mentale des enfants et des jeunes, n’a manifestement pas été totalement entendu.
En effet, les annonces du ministre ne sont pas à la hauteur de l’urgence et des besoins actuels, notamment pour les enfants ultramarins. Alors que l’UNICEF France appelaient à un développement de la Stratégie, plusieurs mesures figuraient déjà dans la Feuille de route santé mentale et psychiatrie (renforcement des MDA, de la formation PSSM).
Concernant la petite enfance, l’UNICEF France salue de nouvelles ambitions affichées par le renouvellement de la Feuille de route 1000 premiers jours, une étape nécessaire dans le renforcement financier des PMI (40 millions d’euros supplémentaires par an d’ici 2027) et la multiplication des lieux 1000 premiers jours et des actions d’aller vers.
Enfin, l’UNICEF tient à saluer la qualité des travaux du Comité d’orientation des Assises et l’importance accordée à la parole des enfants (200 enfants consultés et la présence du Collège des enfants du HCFEA aux Assises).
« L’écart considérable entre les ambitions et les propositions du Comité d’orientation avec les mesures annoncées aujourd’hui doit nous alerter. Des réponses structurelles sont encore attendues pour le respect du droit à la santé de chaque enfant », a déclaré Adeline Hazan, présidente de l’UNICEF France.
L’UNICEF France attend du CNR Santé mentale, prévu du 12 juin au 3 juillet, qu’il aboutisse à de nouveaux engagements.
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