Le mardi 28 mai 2024 se tient la Journée Internationale de l’Action pour la Santé des Femmes, coordonnée par le Women’s Global Network for Reproductive Rights (WGNRR).
En France, à cette occasion, Agir pour le Coeur des Femmes, structure 100 % dédiée à la première cause de mortalité des femmes, rend accessible un outil indispensable pour un meilleur suivi cardiovasculaire des femmes.
Le 28 mai étant également la date du 4ème anniversaire du fonds de dotation, Agir pour le Coeur des Femmes en profite pour publier quelques chiffres issus de l‘Observatoire National de la Santé des Femmes 2024, une étude qui compile les données médicales récoltées dans les 8 000 dossiers médicaux issus des dépistages du Bus du Coeur des Femmes depuis sa création. En doublant le nombre de dossiers étudiés, la version 2024 de l’Observatoire vient confirmer des tendances alarmantes :
- 9 femmes sur 10 présentent au mois 2 facteurs de risque cardiovasculaire, toutes catégories socio-professionnelles confondues
- 79 % des femmes n’ont aucun suivi cardiovasculaire
- 2/3 des femmes présentent des facteurs de risque psycho-sociaux qui sont des accélérateurs de l’entrée dans la maladie, témoins d’une charge mentale toujours plus impactante sur la santé des femmes
Agir pour le Coeur des Femmes a pour vocation, au-delà de ses actions de terrain et de prévention grand public, à améliorer le suivi des femmes et la relation entre patientes et professionnels de santé. L’objectif est de rendre les premières actrices de leur propre santé tout en préparant le travail des seconds en les aidant à trouver le bon diagnostic grâce à des indicateurs clairs. Pour ce faire, le fonds de dotation met en ligne un questionnaire exhaustif à remplir avant d’aller consulter son généraliste. En lui remettant ce document rempli au préalable, à tête reposée, on peut être certains que le médecin aura entre les mains toutes les infos qui lui permettront de se projeter sur l’état de santé cardio-gynécologique de sa patiente, et qui pourront potentiellement faciliter l’identification des facteurs de risque.
Pour rappel, les maladies cardiovasculaires progressent encore et toujours chez les femmes, touchées de plus en plus jeunes. Première cause de mortalité avec 200 décès par jour en France et 76 000 par an, 8 décès sur 10 pourraient cependant être évités avec une prévention ad hoc.