La Fédération SUD Santé Sociaux de l’Union Syndicale Solidaires s’indigne des résultats des élections européennes suite au score de l’extrême droite, et alerte sur la possibilité d’une arrivée au sommet de l’Etat Français du parti du Rassemblement National suite à la décision dangereuse du président Macron d’une dissolution de l’Assemblée Nationale.
Un électorat de plus en plus large a plébiscité un parti d’origine fasciste qui a montré sa xé- nophobie, son homophobie, sa syndicaphobie et son mépris de toutes les avancées sociales. La Fédération SUD Santé Sociaux rappelle le danger que constitue pour les services publics et la protection sociale un Parti d’extrême droite.
Depuis des années La Fédération SUD Santé Sociaux dénonce les politiques libérales et leurs attaques sur les services publics, l’hôpital public, la santé, tout système de protection so- ciale. La Fédération SUD Santé Sociaux continue de lutter contre les LGBT+phobies, et contre la volonté de l’extrême droite de mettre fin au planning familial, contre la répression, contre les menaces de morts de nos militant.es….
Depuis des années La Fédération SUD Santé Sociaux dénonce la montée de l’extrême droite par la brèche que lui ont ouverte les politiques libérales, conservatrices, réactionnaires, et leurs corollaires identitaires, leur haine des plus démunis et contre les idées progressistes et l’attaque violente envers celles et ceux qui les porte…
Depuis des années La Fédération SUD Santé Sociaux se bat pour un service public 100% sécu- rité sociale comme le voulait le Conseil National de la Résistance au lendemain de la libéra- tion avec la mise en œuvre de la sécurité sociale par le ministre de travail Ambroise Croizat.
Face aux attaques de l’hôpital public, de la protection de l’enfance, des droits sociaux, la po- litique néolibérale de Macron a ouvert la brèche à une extrême droite récupératrice et usur- patrice des idées sociales délaissées par des politiques de casse du service public.
L’extrême droite use de ses artifices et mensonges pour tromper son électorat ; même le parti républicain, qui se dit gaulliste, balbutie et se divise. En aucun cas les idées d’extrême droite ne sont compatibles avec la défense des services publics et de la protection sociale et des populations précaires, des travailleurs et travailleuses, des chômeurs et chômeuses, des exclu.es, des réfugié.es politiques, climatiques, persécuté.es par leur régime et les conflits engendrés par le capitalisme mondialisé et son dispositif de surveillance et de répression généralisée. Au contraire!