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Le dépistage organisé du cancer du col de l’utérus par les biologistes enfin facilité (Communiqué)

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La semaine dernière, l’Assurance maladie a fait parvenir aux biologistes un courriel d’information concernant les nouvelles règles de facturation afférentes au DOCCU.

Ce courriel place de fait les biologistes parmi les professionnels de santé en première ligne dans le combat contre ce cancer féminin. En effet, les biologistes vont pouvoir enfin réaliser sans prescription médicale et sur simple présentation du courrier d’invitation au Dépistage organisé du cancer du col de l’utérus (DOCCU), envoyé par l’Assurance maladie par mail ou par courrier papier aux femmes concernées.

« Alors que le dépistage du cancer du col plafonne en France à 40-50% des femmes cibles entre 25 et 65 ans, le SDBIO se félicite de cette évolution attendue depuis 10 ans par les biologistes, acteurs majeurs de cette action de prévention pour la santé des femmes« , commente le Dr Géraldine Jacob, médecin biologiste, vice-présidente du SDBIO.

 

Ce que peut dorénavant faire le biologiste

  • Les biologistes sont autorisés à réaliser sans prescription médicale et sur simple présentation du courrier d’invitation au Dépistage organisé du cancer du col de l’utérus (DO CCU), envoyé par l’Assurance maladie par mail ou par courrier papier :
    – le prélèvement cervico-utérin ;
    – l’acte d’analyse de dépistage suite au prélèvement (HPV et/ou FCV) pris en charge à 100% (exo div 3) par l’Assurance maladie sans avance de frais.
  • Les résultats doivent continuer d’être transmis aux Centres de Dépistages des Cancers (CRCDC régionaux).
  • Une copie des résultats doit être adressée dans la mesure du possible aux correspondants médicaux impliqués dans le suivi de la patiente (généraliste, gynécologue, sage-femme…).

Quelles responsabilités pour les biologistes ?

  • Le biologiste doit vérifier l’éligibilité de l’assurée au DOCCU (questionnaire au dos de l’invitation), notamment l’exclusion des patientes ayant subi une hystérectomie totale ou déjà suivies pour des lésions pré cancéreuses ou cancéreuses du col utérin, en encore un dépistage déjà réalisé dans les délais préconisés.
  • Le biologiste a la responsabilité d’informer et d’orienter la patiente ayant un dépistage positif, vers des examens diagnostics complémentaires, notamment lorsqu’un HPV par auto-prélèvement a été réalisé et se révèle positif (organisation d’un prélèvement d’un FCV reflexe) mais aussi vers une prise en charge médicale adaptée le cas échéant.

Ce qui manque aujourd’hui aux biologistes

Au moment où les relations avec l’Assurance maladie se tendent autour du protocole d’accord triennal de régulation prix/volume avec une baisse continue du tarif des actes de biologie médicale, le SDBIO interpelle néanmoins la Cnam : la réussite de cette action de santé publique via l’implication de terrain des biologistes ne pourra être à court terme décorrélée d’une réflexion sincère et engagée autour des rémunérations dédiées à ces nouvelles missions médicales de prise en charge des femmes, à l’instar des autres professions de santé.

CONTACT PRESSE
Dr Géraldine Jacob, Vice-Présidente du SDBIO
info@sdbio.eu

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