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L’Etat finance des projets dans toute la région des Hauts de France pour améliorer les prises en charge en psychiatrie (Communiqué)

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4 nouveaux projets sont financés dans le cadre du Fonds d’innovation organisationnelle en psychiatrie (FIOP). 6 projets lancés en 2020 sont par ailleurs pérennisés après leur évaluation. Tous ces dispositifs ont pour objectif d’améliorer localement la prise en charge en psychiatrie en accompagnant les initiatives des établissements.

Le Fonds d’innovation organisationnelle en psychiatrie (FIOP) permet chaque année depuis 2019 le financement de projets innovants contribuant à l’amélioration des prises en charge en psychiatrie. Les agences régionales de santé assurent dans chaque région l’instruction des différents projets présentés. Les initiatives sélectionnées sont financées pour trois ans et font l’objet d’une évaluation pour procéder à la pérennisation de leur financement au-delà de cette période.

4 nouveaux projets en cours de lancement en Hauts-de-France

Le dernier appel à projets pour les Hauts-de-France a abouti fin 2023, après validation par le jury national du ministère en charge de la santé, au financement de 4 nouveaux projets portés par le CHU de Lille, le CH de Somain, l’EPSM de l’Oise et l’EPSM Lille Métropole.

·         Le CHU de Lille porte un projet qui vise à proposer des programmes de soins intensifs pour les patients pris en charge au sein du Centre régional du psychotrauma (CRP) pour des psychotraumatismes complexes, sévères et/ou résistants. Ces soins s’adressent notamment aux patients en impasse thérapeutique. Ce projet prévoit ainsi un renforcement de l’offre de traitement et une diminution de la durée des traitements, car intensifs, contribuant ainsi à diminuer le temps d’accès aux soins.

Le projet est financé à hauteur d’environ 320 000€ par an pour une première période de trois ans.

·         Le CH de Somain porte un projet de création d’une équipe de soins psychiatriques à domicile afin de proposer une prise en charge alternative à l’hospitalisation et ainsi permettre le maintien à domicile de patients présentant un risque d’hospitalisation imminent.

Le projet est financé à hauteur d’environ 260 000€ par an pour une première période de trois ans.

·         L’EPSM de l’Oise porte un projet de création d’une équipe mobile spécialisée pour la prévention des rechutes et la récidive des personnes sous main de justice. Ce dispositif s’intègre dans l’offre existante pour contribuer à éviter les ruptures dans le parcours de soins.

Le projet est financé à hauteur d’environ 150 000€ par an pour une première période de trois ans.

·         L’EPSM Lille Métropole lance le projet « un emploi d’abord » pour l’accompagnement vers l’emploi des personnes souffrant de troubles psychiques sévères et très éloignées de l’emploi. Il s’agit de promouvoir une approche qui décloisonne les logiques emploi, santé, logement et les abordent dans leur globalité pour accroître la capacité de ce public à disposer de ressources propres.

Le projet est financé à hauteur d’environ 115 000€ par an pour une première période de trois ans.

6 projets pérennisés dans la région 

L’appel à projets 2020 du FIOP avait permis le financement de 8 dispositifs innovants en Hauts-de-France. Après évaluation de chacun d’eux, les financements de 6 projets ont été pérennisés par le jury national, poursuivant ainsi les bénéfices qu’ils apportent en matière de prise en charge des patients.

·         CHU de Lille – Le Réseau régional de soutien aux endeuillés en situation traumatique pilote un dispositif de contact proactif des proches de défunts dans les Hauts-de-France pour lesquels il existerait un contexte favorisant un deuil traumatique afin de les orienter le plus précocement possible vers des soins spécialisés et adaptés.

Projet financé à hauteur d’environ 515 000€ par an.

·         EPSM de l’Oise – JENESIS (Jeunes, numérique et soin interviennent pour votre Santé) est un dispositif ambulatoire d’intervention précoce à destination des jeunes. Il comprend un centre d’intervention précoce numérique, une équipe mobile et un centre de consultations, et est accessible à l’ensemble des usagers, proches et acteurs de la santé mentale des jeunes adultes.

Projet financé à hauteur d’environ 165 000€ par an.

·         EPSM de l’Aisne – Une cellule de gestion des parcours complexes en psychiatrie est mise en place pour prévenir les situations critiques du parcours de prise en charge, repérer et partager les situations critiques dans le parcours, trouver des solutions pour gérer les situations complexes. Constituée autour de gestionnaires de parcours et pilotée par l’EPSMD de l’Aisne, cette cellule a pour ambition de limiter les hospitalisations sans consentement et/ou en urgence, et de faciliter le travail en réseau pluridisciplinaire au bénéfice des patients.

Projet financé à hauteur d’environ 940 000€ par an.

·         EPSM de l’Agglomération lilloise – Pour améliorer la prise en charge de la population étudiante de la métropole lilloise en matière de santé mentale, un conseil de santé mentale étudiants été créé en 2020. Celui-ci a pour objectif de repérer les besoins de cette population spécifique, de favoriser son accès aux soins et de gérer les situations complexes. La deuxième phase du projet prévoit la création d’une équipe mobile de soins dédiée pour renforcer l’accompagnement, la prise en charge et l’orientation des étudiants.

Projet financé à hauteur d’environ 645 000€ par an.

·         EPSM de la Somme – L’établissement a créé une antenne d’accompagnement de courte durée aux soins psychiatriques et à la réinsertion des personnes placées sous-main de justice. L’objectif de cette antenne est d’assurer la mise en place d’un relais médical et soignant post-détention.

Projet financé à hauteur d’environ 76 000€ par an.

·         EPSM Lille Métropole – L’EPSM a créé un restaurant à vocation socio-thérapeutique et de réinsertion sociale à Halluin destinés aux jeunes patients en difficulté psychique ou en situation de handicap mental. Ce dispositif a vocation à développer certaines compétences et potentialités d’adaptations sociales, dans un cadre approprié et ludique.

Projet financé à hauteur d’environ 500 000€ par an.

Contact presse
thomas.lhuillery@ars.sante.fr

www.hauts-de-france.ars.sante.fr

 

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