20 cas confirmés de mpox ont été notifiés à l’OMS entre le 8 mai et le 2 juillet 2024, dont trois décès (taux de létalité (létalité) de 15 %). Ces cas ont été signalés dans trois des neuf provinces : Gauteng (10 cas ; 1 décès), Western Cape (1 cas) et KwaZulu-Natal (9 cas ; 2 décès).
Il s’agit des premiers cas de mpox signalés en Afrique du Sud depuis 2022, lorsque le pays avait signalé cinq cas, dont aucun n’était grave, et aucun décès. Les personnes concernées sont des hommes âgés de 17 à 43 ans et parmi les 16 premiers cas, 11 se sont identifiés comme hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH).
Au moins 15 cas vivent avec le VIH avec une infection à VIH non prise en charge ou récemment diagnostiquée, et souffrent d’une maladie à VIH avancée (AHD), et un cas souffre de diabète. Le type de contact d’exposition signalé par les cas est le contact sexuel.
Dix-huit des patients ont dû être hospitalisés. Plusieurs mesures de riposte ont été mises en place par les autorités sanitaires nationales avec le soutien de l’OMS.
L’apparition soudaine de ces cas, dont aucun n’a signalé d’antécédents de voyage international, la prévalence extrêmement élevée du VIH parmi les cas confirmés et le taux de létalité élevé suggèrent que les cas confirmés ne représentent qu’une petite proportion de tous les cas qui auraient pu survenir et que la transmission communautaire est continue. Le risque pour la santé humaine du grand public reste faible dans le pays.
Le risque pour les hommes homosexuels, les hommes bisexuels, les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les personnes trans et de genre divers, ainsi que les professionnel(le)s du sexe est modéré. Il existe un potentiel d’impact accru sur la santé si une diffusion plus large parmi ces groupes vulnérables et d’autres en Afrique du Sud et dans les pays voisins se poursuit.
Cet événement souligne que l’épidémie mondiale de mpox liée au virus de la variole du singe clade IIb (MPXV) est toujours en cours et que le risque de propagation transfrontalière et internationale persiste dans toutes les régions de l’OMS.