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« Les maladies à transmission vectorielle – Enjeux sanitaires pour l’Île-de-France » (Etude)

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L’ORS îdF département santé de L’Institut Paris Region publie, ce 5 septembre, l’étude « Les maladies à transmission vectorielle – Enjeux sanitaires pour l’Île-de-France ».

En 2023, 61 % des Franciliens résident dans une commune ou un arrondissement où le moustique tigre est implanté.

L’essentiel de l’étude

  • En 2023, 61 % des Franciliens résident dans une commune/arrondissement colonisé par le moustique tigre. Environ 20 % des gites larvaires sont dans le domaine public et 80 % chez les particuliers.
  • Le moustique tigre est une source de préoccupation pour la santé publique car il peut transmettre des maladies comme la dengue, le Zika et le chikungunya, entrainant dans certains cas des complications sévères.
  • Les tiques peuvent transmettre la maladie de Lyme ou la fièvre hémorragique Crimée Congo dont l’émergence est redoutée.
  • La conduite efficace de la lutte contre les vecteurs repose à la fois sur la surveillance sanitaire et sur une surveillance environnementale performante des vecteurs.
  • Cette lutte antivectorielle (LAV), de responsabilité régalienne, est partie intégrante de la politique de santé publique. Un décret de 2019 dote également les maires de responsabilités dans cette LAV.
  • Le contrôle des maladies à transmission vectorielle se fait par la combinaison de différentes stratégies. En France, dans la mesure du possible, il est recommandé que les méthodes non chimiques soient privilégiées : lutte mécanique, éducation du public et mobilisation sociale sont indispensables.
  • Du fait de la résistance progressive des vecteurs (moustiques en particulier) aux insecticides, la mobilisation sociale apparait comme l’une des composantes majeures d’une stratégie efficace de LAV.
  • L’arrivée sur le territoire de vecteurs constituent de nouveaux défis pour l’urbanisme et l’aménagement. Ainsi, la gestion de la végétalisation des villes et l’entretien des ouvrages publics doivent tenir compte des impacts négatifs possibles.

L’étude complète à lire ICI

Contact presse : Sandrine Kocki – sandrine.kocki@institutparisregion.fr

www.institutparisregion.fr

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