Parmi les 52 athlètes paralympiques étudiants en France et bénéficiant du statut de sportif de haut niveau, 18 ont obtenu au moins une médaille au cours des Jeux paralympiques de Paris 2024, représentant au total 28 médailles.
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche félicite très chaleureusement les performances de ces médaillés étudiants qui contribuent au rayonnement du sport et de l’enseignement supérieur français.
Sur les 28 médailles attribuées à des étudiants-athlètes qui ont fièrement porté les couleurs de la France au cours de ces 10 jours paralympiques :
- 2 sont en or,
- 15 sont en argent,
- 11 sont en bronze.
Sur les 75 médailles olympiques françaises obtenues en individuel ou par équipe au cours de ces Jeux, 28 l’ont été grâce à des étudiants.
L’enseignement supérieur développe les meilleures conditions pour permettre aux étudiants sportifs de haut niveau et en situation de handicap d’exceller
Aux côtés des établissements, des différents acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche et de l’ensemble de leurs partenaires, le ministère met en œuvre toutes les conditions pour permettre à ses étudiants sportifs de haut niveau de performer et de s’épanouir sur le plan académique comme sportif.
Ces accompagnements reposent notamment sur des aménagements de cours et d’examens, le soutien et le suivi pédagogiques, le tutorat, la mise à disposition d’équipements ainsi que la reconnaissance des compétences et l’anticipation de leur reconversion professionnelle.
Ils permettent également le développement du handisport et plus largement de l’activité physique adaptée dans l’enseignement supérieur. Chaque étudiant en situation de handicap peut prendre attache auprès du service des sports ou auprès de son référent handicap pour connaître les modalités d’accès aux différents sports au sein de son établissement.
Les étudiants parasportifs de haut niveau bénéficient des mêmes accompagnements que les étudiants sportifs de haut niveau valides, comprenant notamment un suivi socioprofessionnel avec des dispositifs d’insertion professionnelle tels que les conventions d’insertion professionnelle (CIP) ou les conventions d’aménagement d’emploi (CAE).
En savoir plus sur le statut étudiant sportif de haut niveau
Le travail des chercheuses et chercheurs français mis en lumière au Club France
Les acteurs français de la recherche et de l’innovation ont accompagné nos athlètes, en les aidant à gagner les centièmes voire les millièmes de secondes qui peuvent faire la différence grâce notamment au programme prioritaire de recherche (PPR) « Sport de très haute performance », financé à près de 20 millions d’euros dans le cadre de France 2030.
L’un des projets du programme, intitulé PARAPERF, est entièrement consacré à la performance des para-athlètes. Il repose sur une approche interdisciplinaire pour mieux détecter, accompagner et personnaliser les parcours et équipements des athlètes handisports. Doté d’un budget de 7,5 millions d’euros, il est financé à hauteur de 2,2 millions d’euros par le PPR « Sport de très haute performance ».
Pendant les seuls Jeux paralympiques, plusieurs champions français ont ainsi bénéficié des projets du programme, comme par exemple Alexis Hanquinquant (champion paralympique de triathlon) avec le projet NEPTUNE ou encore Timothée Adolphe (vice-champion paralympique d’athlétisme) et Aurélie Aubert (championne paralympique de boccia) qui ont directement tiré profit du projet PARAPERF.
Les représentants du ministère et des établissements, l’ANESTAPS, la C3D, le CNRS, le GNDS, Inria, l’INSEP, l’Inserm, le SGPI, l’Université Clermont-Auvergne, l’Université Sorbonne Paris Nord ainsi que l’ensemble des laboratoires, établissements et organismes ayant travaillé sur ces projets les ont partagés avec succès auprès du grand public tout au long des deux olympiades sur le stand du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche au Club France, la plus grande fan zone de France. Le ministère remercie très chaleureusement tous les participants qui ont œuvré à la mise en valeur de la recherche et de l’enseignement supérieur français.
Un héritage qui dépassera largement l’été 2024
La forte participation des étudiants athlètes aux Jeux olympiques et paralympiques est une formidable mise en lumière des pratiques sportives étudiantes.
Au-delà des seuls sportifs de haut niveau, c’est la pratique de l’ensemble des étudiants qui est favorisée. Le ministère, en collaboration avec celui des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, et avec l’ensemble des conférences d’établissements, s’est engagé, à travers une feuille de route, à installer encore davantage l’activité physique et sportive au cœur des campus et de la vie de nos étudiants. Cette stratégie interministérielle se traduit notamment par :
- le renforcement de la création et de la rénovation d’installations sportives, l’organisation d’évènements ou encore le financement de la pratique sportive universitaire pour la rendre gratuite aux étudiants des universités concernées grâce à la Contribution à la vie étudiante et de campus (CVEC) et à l’éligibilité des universités publiques au plan 2024-2026 de création de 5 000 équipements sportifs financé par l’Agence Nationale du Sport.
- la mise en place du Pass’Sport, disponible pour les étudiantes et étudiants boursiers de moins de 28 ans, ou âgés de 30 ans et bénéficiant de l’allocation adulte handicapé. Cette aide de 50 € permet un accès facilité à des activités sportives.
- Enfin, côté logements, rappelons que 1 600 chambres des villages des athlètes et des médias seront transformées en logements étudiants à l’issue des Jeux, dans le Grand Paris et en métropole lilloise.
Un enseignement supérieur plus inclusif
En lien avec le ministère en charge des solidarités, les acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche transforment leurs établissements afin de les adapter aux étudiants en situation de handicap ou présentant un besoin spécifique. L’accessibilité de l’enseignement supérieur est pensée dans toutes ses dimensions. Au-delà des aménagements d’examens, les missions handicap des établissements proposent notamment des aménagements horaires (dispense d’assiduité, étalement de la formation), le recours à l’enseignement à distance et aux technologies numériques (la mise à disposition de cours en ligne), des achats d’équipements spécifiques (logiciels notamment) et des aides humaines pédagogiques (aide à la prise de note, tutorat).
En 2022-2023, 59 000 étudiants en situation de handicap étaient recensés dans les établissements d’enseignement supérieur publics ou d’intérêt général.
Depuis la rentrée 2023, les étudiants en situation de handicap ont un accès facilité aux bourses sur critères sociaux et à des montants plus élevés par une bonification de quatre points de charges supplémentaires.
Les étudiants aidants d’un parent en situation de handicap bénéficient également de cet accès facilité.
- En savoir plus sur l’accompagnement des étudiants en situation de handicap.
- En savoir plus sur le statut d’étudiant aidant.
Contact presse
Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
presse-mesr@recherche.gouv.fr