Le Centre Léon Bérard, centre de lutte contre le cancer de Lyon et Rhône-Alpes, accueillera le colloque de l’association Entreprise et Cancer, le lundi 2 décembre à 13h45, pour faire le bilan d’une expérimentation de maintien en emploi suite à un cancer avec un nouvel outil au service de l’accompagnement (projet « Signaux Faibles »).
Le maintien en emploi et la reprise du travail après un cancer soulèvent des questions éthiques et organisationnelles.Parmi celles-ci, l’identification des signaux faibles relatifs aux questions existentielles, aux impacts des effets secondaires des traitements et au risque de récidive. Toutes les dimensions de l’existence sont interrogées, dont la dimension « vie professionnelle », notamment autour des capacités à se maintenir ou reprendre une activité professionnelle, et d’avoir une utilité sociale.
Chaque année, en France, plus de 430 000 personnes apprennent qu’elles ont un cancer. Près de 40% sont en activité professionnelle. 80% reprendront une activité professionnelle dans les 2 ans qui suivent le diagnostic.
Comment identifier leurs difficultés, les amener à en parler et les soutenir ? Comment aider les managers et l’organisation à engager un dialogue sur le sujet ?
A l’occasion d’un Appel à Projet de la DREETS Auvergne Rhône-Alpes, une expérimentation menée par l’association Entreprise et Cancer avec l’appui d’un mécénat T’Hompouss, de médecins du travail de l’AST Grand Lyon, en partenariat avec WeSiReport, les entreprises Allianz et Randstad, a permis de tester auprès de 14 salariés et 8 entreprises de taille différentes, un accompagnement soutenu par un outil numérique permettant la détection des signaux faibles.
Les résultats de cette expérimentation seront présentées au colloque du 2 décembre à partir de 13h45 au Centre Léon Bérard (28 rue Laennec 69008 Lyon).
S’inscrire (présentiel ou distanciel)
Les signaux faibles sont l’ensemble des événements de faible intensité qui surviennent avant un événement plus grave. La plupart du temps ils ne sont ni identifiés ni traités. Cependant, s’ils sont détectés et analysés, ils sont riches en information et vont permettre une intervention préventive et en amont d’une dégradation de la situation.
Contact presse :
Centre Léon Bérard : Julie Colomb – julie.colomb@lyon.unicancer.fr