Dans le long feuilleton juridique qui a fait suite à la crise sanitaire du Lévothyrox de 2017, l’arrêt de la Cour de Cassation du 14 novembre marque une étape très importante. Cet arrêt constitue la reconnaissance, par la Justice, du lien de causalité directe entre la prise du Lévothyrox « NF » et les troubles présentés par des dizaines de milliers de patients victimes, pointe l’AFMT.
Il ne sera donc plus possible pour MERCK, l’ANSM, et les « Docteurs NOCEBOS », de continuer à nier la parole des victimes, la réalité de cette crise sanitaire et la responsabilité de la « NF » et de MERCK.
Désormais même en l’absence d’une « preuve scientifique absolue » l’existence de « PRESOMPTIONS graves, précises et concordantes » pourra suffire pour que les victimes puissent être indemnisées.
Cette décision de principe faisant jurisprudence, elle pourra être transposée dans d’autres procédures visant des médicaments. C’est donc une décision importante pour la défense des droits des malades et, de ce fait, un progrès pour la Santé publique.