La colère monte chez les ambulanciers. À quelques jours de la décision finale sur l’amendement n°1325 du PLFSS 2025, la Chambre Nationale des Services d’Ambulances (CNSA) alerte sur les risques majeurs de cette réforme, qui ouvre le transport sanitaire aux entreprises de Transport de Personnes à Mobilité Réduite (TPMR).
Pourquoi cet amendement est dangereux ?
- Mise en danger des patients : les TPMR ne disposent ni des compétences médicales, ni des équipements nécessaires pour des transports sécurisés.
- Explosion des dépenses publiques : une incohérence qui alourdira l’enveloppe de l’Assurance Maladie au lieu de réaliser des économies.
- Fragilisation des ambulanciers : une profession déjà éprouvée serait déstabilisée, au détriment des patients et des finances publiques.
Des solutions existent !
La CNSA propose des mesures concrètes pour atteindre et dépasser les 300 millions d’euros d’économies visés par l’État :
- Généralisation des transports partagés (VSL et taxis).
- Mise en service des ambulances de type A2 (ambulances mixtes).
- Renforcement du contrôle administratif (SEFI, géolocalisation).
- Augmentation du ticket modérateur.
Les ambulanciers appellent à la responsabilité !
« Adopter cet amendement, c’est sacrifier la qualité des soins et mettre les patients en danger. Nous sommes prêts à collaborer pour une réforme efficace, mais aussi à nous battre pour préserver un système juste et viable, » déclare Dominique Hunault, président de la CNSA.
La santé des patients n’a pas de prix.
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Contact presse :
Annie Bost
annie.bost@aloeconseil.com