Les étudiants en kinésithérapie, soutenus par la FAGE, l’AGEP, l’ANESF, l’ANEPF et l’UNECD, appellent à la mobilisation pour le futur de leur formation et de leur profession.
« En Ile-de-France, exemple illustrant la situation nationale, obtenir le même diplôme de kinésithérapeute coûte aux étudiant‧e‧s entre 800€ et jusqu’à plus de 40 000€ en fonction de l’établissement d’études sans possibilité de choisir ce dernier. En juillet 2023, le gouvernement et l’assurance maladie se sont engagés à harmoniser au national ces frais de scolarité sur des frais universitaires avant le 1ᵉʳ janvier 2025. Aujourd’hui, cela fait un an et demi et rien n’est fait. Le temps presse : cette injustice menace l’avenir de notre profession et, surtout, l’accès aux soins partout en France ! », détaille la FNEK.
En l’absence de financement concret, lié à l’inaction du gouvernement vis-à-vis de leurs engagements, de nombreuses familles sont plongées dans la précarité.
Ces engagements non-tenus impactent aussi indéniablement l’accessibilité à notre formation dont on sait l’importance au sein du système de santé, poussant les étudiants à partir à l’étranger.
Quelques témoignages :
“Je ne peux pas appeler ma banque pour leur réclamer 2000 ou 3000€ de plus parce que 40 000€ n’est apparemment pas suffisant, je ne sais pas comment je vais pouvoir continuer mes études…”
“Mes parents ont dû renoncer à leurs économies de retraite pour m’aider à payer l’école.”
“J’arrête l’école si je ne trouve pas de contrat d’apprentissage pour la rentrée, même un prêt ne suffirait plus”
Les fédérations d’étudiants appellent donc au rassemblement pour dénoncer ce silence, vendredi 20 décembre à Paris, à 14h30.
Elles appellent le gouvernement à honorer leurs engagements.
« Nous ne demandons pas un privilège, mais revendiquons une équité : l’accès à une formation financièrement abordable, conformément aux promesses formulées.
Les engagements qui ont été pris sont vitaux pour l’accès aux soins de kinésithérapie dans les prochaines années, ils doivent maintenant être respectés. Les promesses n’ont pas de valeurs sans action.
Devenir professionnel de santé ne devrait pas être un luxe. »
Contact presse :
Louise LENGLIN
Présidente de la Fédération Nationale des Étudiant•e•s en Kinésithérapie
presidence@fnek.fr