Dès lors, investir dans la gestion durable des terres et de l’eau est essentiel pour réduire leurs coûts, qui dépassent déjà 307 milliards de dollars par an dans le monde, selon un nouveau rapport dévoilé le 3 décembre lors de la Conférence des Parties (COP16) de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD).
S’appuyant sur une multitude de preuves et d’études de cas provenant de pays du monde entier — comme le Chili, l’Inde, la Jordanie, le Kenya, l’Espagne et la Tunisie — le rapport présente l’argument économique et commercial en faveur des solutions fondées sur la nature (SfN) face à la sécheresse. Il s’agit de pratiques qui restaurent les fonctions des écosystèmes et la santé des sols pour améliorer l’écoulement, le stockage et l’approvisionnement en eau en soutien au bien-être humain — par exemple, la reforestation, la gestion des pâturages et la gestion, la restauration et la conservation des bassins versants.
Le rapport, intitulé « Économie de la sécheresse : Investir dans des solutions fondées sur la nature pour la résilience face à la sécheresse – l’action proactive rapporte », est coécrit par l’Initiative Économie de la Dégradation des Terres (ELD), l’Institut des Nations Unies pour l’eau, l’environnement et la santé (UNU-INWEH), la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), et soutenu financièrement par le Ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement, l’Alliance Internationale pour la Résilience à la Sécheresse (IDRA) et l’Union Européenne.