Les soignants de la fonction publique hospitalière vivent une situation paradoxale. Le 23 janvier 2025, l’Assemblée Nationale a voté une avancée majeure en adoptant le ratio patients- soignants, garantissant une meilleure qualité des soins et un allègement de la charge de travail. Ce vote, très attendu par les professionnels de santé, semblait enfin reconnaître l’urgence d’améliorer leurs conditions d’exercice.
Pourtant, moins de deux semaines plus tard, la même Assemblée nationale a validé une réduction des indemnités maladie pour les agents publics. Désormais, les soignants ne percevront plus que 90 % de leur rémunération en cas d’arrêt maladie de moins de trois mois. Inscrite dans le projet de loi de finances 2025, cette mesure constitue un recul social majeur.
Il est injuste et contradictoire de prétendre améliorer la situation des soignants tout en les sanctionnant financièrement lorsqu’ils tombent malades.