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Étude sur la notoriété et les représentations de la recherche en sciences humaines et sociales appliquée à la santé (Document)

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Depuis 25 ans, la Fondation Médéric Alzheimer s’engage à promouvoir les sciences humaines et sociales (SHS) dans le domaine du vieillissement pathologique. Convaincue de leur importance, elle soutient des actions sur le terrain ainsi que des jeunes chercheurs qui ouvrent de nouvelles perspectives dans ce domaine.

« La Fondation Médéric Alzheimer est née de la conviction qu’en l’absence de traitement curatif, les sciences humaines et sociales sont la seule alternative pour améliorer la qualité de vie des personnes malades et de leurs proches » -Christine Tabuenca, Directrice Générale de la Fondation

La Fondation a clôturé une étude sur l’analyse des politiques publiques au sein des 14 500 structures qui accompagnent les personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer. Les résultats sont éloquents : si 95 % des neurologues et gériatres prescrivent des thérapies en lien avec les SHS, 45 % des familles et des personnes malades restent réticentes à les appliquer. C’est notamment pour comprendre ce dernier chiffre que la Fondation a commandé un enquête d’opinion qui s’intéresse à la compréhension des Français à l’égard des SHS de manière générale et plus spécifiquement appliquées à la santé, avec l’institut de sondage IFOP.

 

Les Français et les sciences humaines et sociales : entre utilité et scepticisme

Pour la majorité des Français, les sciences humaines et sociales sont associées à la sociologie et à la psychologie, mais un chiffre est important : 35 % des répondants déclarent que le terme « sciences humaines et sociales » ne leur évoque rien spontanément.

Les SHS sont jugées les plus utiles dans le domaine de l’éducation, de la santé publique (39 %) et de la gestion des ressources humaines (38 %).

Bien que 85 % des Français estiment que les SHS permettent de mieux comprendre la société et 79 % qu’elles ont un impact concret sur la vie quotidienne, 73 % pensent que les résultats en SHS sont souvent manipulés à des fins idéologiques et 62 % qu’elles sont moins rigoureuses que les sciences dites « dures ».

 

La recherche en SHS appliquée à la santé : une reconnaissance à renforcer

40 % des Français ont déjà entendu parler de la recherche en SHS appliquée à la santé, mais seulement 12 % savent précisément de quoi il s’agit. Les jeunes (29 % des 18-24 ans) et les plus diplômés (22 % des diplômés du supérieur) en ont la connaissance la plus précise.

Si 7 Français sur 10 reconnaissent que les SHS peuvent contribuer à améliorer la santé des individus, seulement 14 % d’entre eux ont le sentiment que la matière a la capacité de « beaucoup » contribuer à cette amélioration. Les chercheurs en SHS sont perçus comme observant des interactions dans un hôpital (36 %), menant des entretiens avec des patients (24 %), ou analysant des données sur un ordinateur (21 %).

Pour les répondants, la recherche en SHS remplit avant tout un objectif de diagnostic des maladies et de leurs impacts sociaux (69 %). Elle vise également à améliorer le parcours de soin (51 % pour la qualité de vie et 50 % pour l’amélioration des soins). La prévention des maladies est perçue comme le premier domaine bénéficiant des apports des SHS (42 %), devant la santé mentale (31 %) et le vieillissement de la population (27 %).

Cette étude met en lumière l’importance des SHS dans le domaine de la santé et la nécessité de mieux les intégrer dans les politiques publiques. La Fondation Médéric Alzheimer poursuivra son soutien envers les acteurs du terrain et les jeunes chercheurs pour faire avancer la recherche et améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer.

  • Pour découvrir les principaux enseignements de l’enquête cliquez ici.
  • Pour découvrir le rapport complet cliquez ici.

Le 30 janvier dernier, la Fondation Médéric Alzheimer a organisé un Webinaire sur la thématique de la recherche en SHS appliquée à la santé.

François Legrand, directeur d’études à l’institut de sondage Ifop a présenté les enseignements de cette enquête et Myriam Baron, chargée de mission sciences humaines et sociales au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a apporté son expertise.

Découvrez le replay en cliquant ici.

www.fondation-mederic-alzheimer.org

CONTACT PRESSE : Viviane Montagne – montagne@med-alz.org

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