L’Agence Régionale de Santé de Mayotte annonce qu’un premier cas de chikungunya importé a été détecté sur l’île ce mercredi 5 mars. Il concerne une habitante de Mamoudzou, récemment revenue d’un séjour à La Réunion. Suite à cette identification, l’ARS de Mayotte a immédiatement mis en place des actions de lutte antivectorielle afin de repérer les gites larvaires autour du domicile de la personne.
Situation épidémiologique et plan ORSEC de niveau 1B
Depuis le 23 août 2024, l’île de La Réunion fait face à une épidémie de chikungunya, avec 3390 cas recensés (données du 05/03/2025). Bien que le nombre de cas ait progressivement augmenté, on observe une nette augmentation épidémique depuis les trois dernières semaines.
Par mesure de sécurité et de prévention, bien qu’aucun cas n’eût été déclaré jusqu’aujourd’hui, l’ARS de Mayotte était passée, en fin d‘année 2024, au niveau 1B du plan ORSEC (circulation active dans la zone Océan Indien) pour se préparer à une éventuelle introduction du chikungunya sur le territoire.
Ce 1er cas déclaré est donc un cas importé – aucun cas autochtone n’a été signalé à Mayotte à ce jour. Une prise en charge rapide à Mamoudzou
Dès l’identification du cas, des agents de lutte antivectorielle de l’ARS de Mayotte se sont rendus au domicile de la patiente. Une opération de recherche et de destruction des lieux de ponte autour de son habitation a été menée. Les actions de traitement et de sensibilisation des habitants, visant à éliminer les gîtes larvaires et à se protéger des piqûres de moustiques, s’organiseront tout au long de la semaine.
Les professionnels de santé locaux ainsi que les services d’urgences ont été informés de la situation.
Contact presse : ars-mayotte-com@ars.sante.fr