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Lutte contre les VSS : les femmes médecins méritent des avancées rapides et réelles (Communiqué)

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Les femmes sont les premières victimes de la violence dans le domaine de la santé, quel que soit l’auteur de ladite violence – un patient, un collègue, une hiérarchie ou l’institution.

Pourtant malgré la multiplication des sensibilisations et la libération de la parole des victimes, les avancées dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles sont relativement faibles.

Mardi 4 mars, le ministre de la Santé et de la Prévention, Yannick Neuder, et ses services, ont réuni les organisations représentatives des professionnels de santé pour échanger sur les 9 mesures composant le plan gouvernemental pour lutter contre les VSS.

Pour Jeunes Médecins, il semble évident qu’il faut :

> offrir la possibilité aux victimes d’un suivi et d’un traitement externalisé de leurs signalements

> mettre les établissements en capacité de réaliser de véritables enquêtes administratives (en bonne et due forme pour protéger les victimes comme la présomption d’innocence)

> intégrer rapidement la formation aux VSS dans la formation initiale des étudiants en médecine

> maintenir au niveau national les procédures de discipline des PH et HU pour éviter les règlements de compte locaux et améliorer les conditions de saisine de la juridiction des HU (en faisant coexister une saisine DG/PCME avec celle existante des ministres)

> surtout, intégrer la lutte contre les VSS dans une lutte contre la violence globale à l’hôpital (management toxique)

Jeunes Médecins insiste véritablement sur ce dernier point qui, en l’état des choses, ne semble pas traité, et tient pourtant une place essentielle : il faut mettre un point d’honneur à former les managers et s’assurer de leurs qualités régulièrementpar le biais de certifications périodiques !

Un manager qui traite avec équité, respect et humanisme ses équipes, ne discriminera pas une femme et ne laissera pas perdurer les violences sexistes et sexuelles. 

L’hôpital est malade de cette violence managériale, qui fait fuir nombre de jeunes praticiens et notamment des femmes. Nous devons tous la combattre.

Jeunes Médecins portera ces priorités dans les groupes de travail qui, nous l’espérons, aboutiront à des solutions opérationnelles et protectrices pour toutes d’ici l’été.

Lire le communiqué en ligne

Contacts presse :

Anna Boctor
Présidente de Jeunes Médecins
president@jeunesmedecins.fr

Mélina Elshoud
Directrice des affaires publiques
jm.aff.publiques@gmail.com

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