En 2024, selon l’Observatoire français d’épidémiologie de l’obésité, 17,9 % des adultes français sont en situation d’obésité. Au niveau mondial, The Lancet annonçait le chiffrevertigineux de plus d’un milliard de personnes obèses, soit une sur huit. Pour faire face à cette situation de nouveaux traitements apparaissent. CSA a souhaité interroger les Français[1] sur la perception qu’ils ont de leur poids et connaître leur avis sur les nouveaux traitements à base d’analogues du GLP-1, destinés aux patients en situation d’obésité sévère.
Une perception marquée du surpoids chez les Français
Selon les résultats de l’étude, 15 % des Français interrogés se considèrent en fort surpoids. Ce ressenti est plus prononcé chez les femmes, 19 % d’entre elles s’estimant en situation de surcharge pondéraleimportante. Les 25-34 ans apparaissent comme la tranche d’âge la plus concernée, avec 27 % d’entre eux qui se jugent en fort surpoids.
Près d’un tiers des Français ont entendu parler d’un nouveau traitement permettant une forte perte de poids et réservé aux patients souffrant d’obésité sévère.
Parmi les Français interrogés, 31 % déclarent avoir entendu parler de ces traitements. Cette notoriété est plus forte chez les 18-34 ans (36 %), ainsi que chez les utilisateurs réguliers des réseaux sociaux, notamment Instagram (37 %) et LinkedIn (54 %).
La notoriété de ce nouveau traitement est particulièrement élevée auprès des Français qui se déclarent en fort surpoids, plus d’un sur deux (58%) en a déjà entendu parler.
Un intérêt des Français à l’égard de ce nouveau traitement qui croît logiquement selon leur sentiment de surpoids
Un tiers des Français déclarent avoir l’intention de se renseigner auprès de leur médecin sur ce nouveau traitement dont 1 sur 3 (11%) avec une intention certaine. Parmi les Français se jugeant en fort surpoids, l’intention d’interroger son médecin au sujet de ce nouveau médicament s’envole à 75%.
Ce sont à, nouveau, les 25-34 ans qui montrent l’intérêt le plus marqué en faveur des analogues du GLP-1. 41% d’entre ont l’intention de se renseigner dont la moitié (22%) de façon certaine.
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[1] Etude menée du 13 au 19 février 2025 sur un échantillon de 1004 Français âgés de 18 ans et plus, représentatifs de la population nationale selon la méthode des quotas (sexe, âge, CSP et régions).