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Lancement de l’observatoire national de l’allaitement chez les mères atteintes de VIH (Communiqué)

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L’AP-HP et l’ANRS Maladie infectieuses émergentes (ANRS MIE) lancent Lactavih, un observatoire pour les mères allaitantes vivant avec le VIH en France. Tous les professionnels de santé en contact avec ces patientes peuvent les inscrire dans l’observatoire.

Jusqu’à récemment, en France, l’allaitement était contre-indiqué pour les mères vivant avec le VIH. Depuis la publication en 2024 des nouvelles recommandations françaises « Grossesse et VIH », il est désormais possible d’envisager l’allaitement sous certaines conditions strictes de contrôle de la charge virale et en suivant un protocole précis.

L’observatoire Lactavih a pour mission de suivre tous les cas d’allaitement chez les femmes vivant avec le VIH en France, y compris dans les territoires d’Outre-mer.

La déclaration des cas d’allaitement parmi les mères concernées peut être effectué par tous les médecins ou sage-femmes. L’intégration des données concernant la mère et son enfant dans l’observatoire Lactavih est réalisée via une plateforme numérique sécurisée. Les données sont ensuite anonymisées et transcrites dans la base de données de l’observatoire Lactavih qui sera centralisée à l’unité de recherche clinique (URC) Paris Nord Secteur Ouest situé à l’hôpital Bichat – Claude-Bernard AP-HP.

Ce projet est financé par l’ANRS MIE et promu par l’AP-HP.

Pour plus d’informations, consultez la page dédiée

À noter, par ailleurs :

Mucoviscidose et grossesse : publication de premiers résultats encourageants en faveur d’un traitement

Une étude nationale, menée en France par l’AP-HP et l’Inserm, apporte des résultats rassurants sur l’utilisation des modulateurs du CFTR1 chez les femmes enceintes atteintes de mucoviscidose. Ces traitements, disponibles depuis 2020, ont considérablement amélioré la qualité de vie des patientes, mais également leur sécurité pendant la grossesse, pouvant ne pas arriver à leur terme.

L’étude a permis d’analyser 148 grossesses de femmes traitées entre 2018 et 2023 et de les comparer à une cohorte de 451 femmes non traitées. Les résultats montrent :

  • Aucun risque accru de malformations congénitales ou d’autres complications graves pour la grossesse.
  • Un taux d’accouchement prématuré comparable entre les femmes traitées et non traitées.
  • Un effet bénéfique potentiel sur la croissance fœtale, avec une diminution du risque de retard de croissance chez les bébés nés de mères traitées.

Ces résultats offrent une perspective encourageante pour les patientes et les professionnels de santé. Cependant, les chercheurs recommandent de poursuivre les études sur des cohortes plus larges pour mieux comprendre les effets à long terme de ces médicaments.

En savoir plus sur cette étude

  1. Les modulateurs de CFTR sont les premiers traitements étiologiques de la mucoviscidose.

Contact presse : service.presse@aphp.fr

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