En psychiatrie plus qu’ailleurs, les services sont saturés, les centres médico-psychologiques (CMP) publics connaissent de grandes difficultés pour répondre aux besoins de soins non programmés et aux attentes d’avis demandés par les médecins généralistes, mais aussi pour le suivi des soins nécessaires avec des listes d’attente. Les généralistes sont sursollicités, parfois désemparés et, souvent, la question du coût financier d’une consultation se pose pour les patients.
Ces tensions se reportent ensuite sur l’hospitalisation publique déjà en difficulté. En 2024, la FHF montrait notamment que pour 40 % des établissements publics, un quart des postes étaient vacants en psychiatrie.
Ces problématiques se retrouvent nettement dans l’accès aux soins pour les patients. Selon notre baromètre, une personne sur deux souffrant de troubles psychiatriques rencontre des difficultés :
- 47 % à cause des délais d’attente pour un RDV avec un psychiatre ;
- 39 % parlant même d’une impossibilité à obtenir un RDV.