Du 1er mai au 30 novembre, le moustique tigre fait l’objet d’une surveillance renforcée en Occitanie comme partout en France, en raison de sa capacité à transmettre des maladies comme la dengue, le chikungunya ou le Zika.
Cette vigilance nous concerne tous pour empêcher la prolifération de ces moustiques à proximité de nos lieux de vie. Cette surveillance mobilise aussi tous les professionnels de santé pour signaler rapidement à l’ARS toute suspicion de cas de maladies tropicales diagnostiquées parmi leurs patients.
Une vigilance particulière est enfin recommandée à tous les voyageurs se rendant dans certaines régions tropicales, dans le contexte actuel de circulation active de maladies comme la dengue et le chikungunya.
Il n’y a pas aujourd’hui d’épidémie de dengue, chikungunya ou Zika en France métropolitaine mais La Réunion fait face à une épidémie majeure de chikungunia et la Dengue circule activement en Guadeloupe. En métropole, la majorité des cas signalés sont des cas importés, c’est-à-dire qu’ils concernent des personnes ayant contracté la maladie lors d’un voyage dans une zone où ces virus circulent. L’objectif de la surveillance est alors d’éviter et de maîtriser la mise en place d’un cycle de transmission (foyer) « autochtone » de ces maladies tropicales (c’est-à-dire des cas de personnes n’ayant pas voyagé, mais étant contaminées via la piqûre d’un moustique tigre en métropole).
Le communiqué ci-joint fait le point sur les bons réflexes que chacun de nous peut adopter pour se protéger du moustique tigre et des maladies qu’ils peut transmettre et dresse un bilan de la surveillance organisée en Occitanie en 2024.