La Fédération Nationale des Étudiant·e·s en Kinésithérapie (FNEK) apporte son soutien à la mobilisation prévue le 1er juillet 2025 à Paris, aux côtés des organisations représentatives de la kinésithérapie et des autres professions de santé libérales.
Cependant, ce soutien ne peut être interprété comme un simple ralliement à des revendications tarifaires. Il s’inscrit dans une exigence plus large : le respect de différents engagements pris dans l’avenant conventionnel en échange des mesures très contraignantes et précarisantes qui y ont été imposées aux jeunes diplômé·e·s.
Parmi ces contreparties, l’harmonisation des frais de scolarité des instituts de formation en masso-kinésithérapie (IFMK) reste aujourd’hui la première nécessité des étudiant·e·s en kinésithérapie. Le prix d’un même diplôme s’étendant actuellement de 800€ à 40 000€, les conclusions des travaux sur cette harmonisation étaient promises pour le 1er janvier 2025, aujourd’hui rien n’est fait. Notre enquête sur les conditions de vie et d’étude montre qu’un·e étudiant·e en kinésithérapie sur 3 saute des repas par manque de moyens financiers. Cette situation crée de fortes inégalités entre futur·e·s confrères et consœurs étudiant pour le même diplôme de santé. Face à cela, certain·e·s étudiant·e·s remettent en question chaque année leur possibilité de poursuivre leur formation, tandis que d’autres doivent renoncer à devenir kinésithérapeute, dans un contexte de pénurie de professionnels de santé.
Nous demandons :
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En urgence, une harmonisation des frais de scolarité à frais universitaires pour tous et toutes, comme promis en 2023 ;
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L’application immédiate des revalorisations promises dans ce même avenant, nécessaire aux jeunes kinésithérapeutes diplômé·e·s et à la profession toute entière.
Les étudiant·e·s d’aujourd’hui sont les professionnel·le·s de demain. Reporter ces seules mesures valorisantes alors que celles désavantageant les étudiant·e·s ne sont pas rediscutées est anormal. Différer de ces engagements et ignorer les difficultés rencontrées durant la formation, c’est fragiliser durablement l’avenir de notre profession et avec lui l’offre de soin. Nous refusons que des arbitrages budgétaires mettent en danger notre avenir commun.
Nous donnons rendez-vous ce mardi 1er Juillet à 11h aux Invalides, aux étudiants kinésithérapeutes qui le peuvent, ainsi qu’à toutes les personnes impactées par la dégradation du système de santé. Mobilisons-nous pour défendre une vision cohérente, plus équitable et nécessaire de la kinésithérapie.
Devenir kiné ne devrait pas être un luxe !
Louise LENGLIN
Présidente
Fédération Nationale des Étudiant•e•s en Kinésithérapie
E-Mail : presidence@fnek.fr