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Lancement de l’expérimentation permettant l’accès direct aux masseurs-kinésithérapeutes adhérant à une communauté professionnelle territoriale de santé (Communiqué)

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L’expérimentation de l’accès direct aux masseurs kinésithérapeutes exerçant en communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) a débuté dans les vingt départements sélectionnés. Cette expérimentation, prévue par la loi portant amélioration de l’accès aux soins par la confiance aux professionnels de santé du 19 mai 2023 (dite « loi Rist 2 »), doit permettre d’évaluer dans quelle mesure l’accès direct aux masseurs-kinésithérapeutes améliore l’accès aux soins.

Jusqu’à la loi Rist 2, la prise en charge par l’Assurance maladie d’un acte de masso-kinésithérapie était conditionnée à une prescription médicale préalable. Au regard des difficultés croissantes d’accès aux soins dans certains territoires, l’accès direct des patients aux masseurs-kinésithérapeutes exerçant en établissement ou en structure d’exercice coordonné (maison de santé pluriprofessionnelle ou centre de santé) a été autorisé. En complément, la loi prévoit le lancement d’une expérimentation de cet accès direct pour les masseurs-kinésithérapeutes, quel que soit leur mode d’exercice, lorsqu’ils adhèrent à une CPTS.

 

Les 20 départements expérimentateurs suivants ont été sélectionnés :

– Aude ;

– Deux-Sèvres ;

– Côtes d’Armor ;

– Gers ;

– Haute-Corse ;

– Haut-Rhin ;

– Isère ;

– Loiret ;

– Martinique ;

– Mayotte ;

– Meurthe-et-Moselle ;

– Nord ;

– Réunion ;

– Rhône ;

– Seine-Maritime ;

– Tarn ;

– Var ;

– Vendée ;

– Yonne ;

– Yvelines.

Concrètement, dans ces territoires, un patient peut désormais consulter sans ordonnance l’un des masseur-kinésithérapeutes volontaires, inscrit sur une liste disponible sur le site de l’Agence régionale de santé du territoire concerné.

  • Si le patient dispose d’un diagnostic médical préalable (ALD, compte-rendu des urgences ou opératoire, prescription médicale antérieure en lien avec la prise en charge masso-kinésithérapique), le masseur-kinésithérapeute pourra le recevoir autant de fois qu’il l’estime nécessaire, dans le respect des recommandations de bonnes pratiques ;
  • Si le patient ne dispose pas de diagnostic médical préalable, huit séances de masso-kinésithérapie pourront être réalisées au maximum dans l’attente d’une prescription médicale.

Le patient pourra être réorienté vers son médecin généraliste ou les services des urgences à tout moment si le masseur-kinésithérapeute l’estime nécessaire.

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le décret n° 2024-618 du 27 juin 2024 précisant les conditions de l’expérimentation et l’arrêté du 6 juin 2025 fixant la liste des départements expérimentateurs.

Le formulaire de déclaration de sa participation à l’expérimentation est disponible ici.

Contact presse : DSS-PRESSE@sante.gouv.fr>

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