Le 16 septembre, c’est donc LE jour de promotion de cet outil de prévention qu’il n’est pas interdit d’utiliser tout au long de l’année, rappelle Aides.
« Aujourd’hui, le préservatif interne souffre d’un vrai manque de visibilité auprès du grand public. Beaucoup de professionnels de santé et notamment de pharmaciens ignorent encore qu’ils sont entièrement pris en charge pour les moins de 26 ans et, de fait, cette alternative n’est pas disponible en officines. Ce manque d’information prive les jeunes femmes d’un moyen de protection synonyme d’indépendance, sûr et efficace », alerte Alexandra Guérin, responsable qualité et affaires réglementaires chez Terpan dans un communiqué.
Les études se succèdent et le constat reste le même, pointe le communiqué : les Français se protègent de moins en moins. Résultats : le pays connaît une recrudescence des Infections Sexuellement Transmissibles (IST), ainsi qu’une augmentation des comportements à risque, notamment chez les jeunes. Entre 2014 et 2022, la proportion d’adolescents sexuellement actifs ayant utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport sexuel est passée de 70 % à 61 % chez les garçons et de 63 % à 57 % chez les filles.
Un recul qui a de quoi inquiéter puisqu’en 2023, 17 % des nouveaux cas de séropositivité concernaient des jeunes de moins de 25 ans3 et 79 % des jeunes exposés à une IST n’avaient pas utilisé de préservatif, un chiffre qui grimpe à 83 % chez les femmes (plus souvent dépendante de leur partenaire). Ces chiffres inquiétants entraînent également une hausse des grossesses non désirées : 243 623 interruptions volontaires ont été comptabilisées en 2023.
À noter que la Journée mondiale de la contraception se tiendra, elle, le 26 septembre.