L’Union Nationale et Syndicale des Sages-Femmes (UNSSF) dénonce un PLFSS 2026 fondé sur l’austérité, qui fragilise la santé des femmes et méprise la profession de sage-femme.
Alors que le gouvernement revendique un « virage préventif », aucune mesure ne finance la prévention en santé sexuelle, reproductive ou postnatale. L’absence de valorisation du suivi personnalisé et des visites postnatales à domicile aggrave les inégalités d’accès aux soins, notamment dans les déserts en santé.
L’augmentation des franchises médicales et la réduction de certaines prises en charge risquent de dissuader les femmes les plus vulnérables de consulter. La réduction de la durée des arrêts de travail remet en question le professionnalisme des praticien.ne.s de ville tout en aggravant la difficulté d’accès aux soins dans le contexte démographique actuel. L’UNSSF refuse des choix qui mettent en danger la prévention et le maintien en bonne santé des femmes et des familles, ainsi que la qualité du parcours de naissance.
L’UNSSF appelle les parlementaires à réorienter le PLFSS 2026 vers une politique de santé publique fondée sur la prévention, une offre de soins équitable et la reconnaissance des métiers qui s’y investissent.
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