Le 2ème forum Territoires et Santé a réuni ce jeudi 4 décembre des représentants des collectivités territoriales, des élus, des établissements sanitaires et médico-sociaux, des professionnels de santé, des associations, des représentants d’usagers et partenaires, des Présidents et membres des Conseils territoriaux de santé et des instances de démocratie sanitaire au siège de l’Agence régionale de santé Île-de-France. Denis Robin, Directeur général de l’ARS Île-de-France, y présente le bilan pour 2025 des engagements en matière de territorialisation et a annoncé le triplement des crédits du Fonds d’intervention régional directement pilotés par les 8 Délégations départementales, au plus près du terrain, crédits qui passeront de 30 à 89 millions d’euros en 2026.
Engagée résolument depuis 2022 dans le cadre de l’élaboration du Projet régional de santé 2023-2028, avec une stratégie de co-construction des politiques de santé régionale et leurs déclinaisons au niveau des territoires, la dynamique territoriale a connu une accélération avec l’annonce d’une territorialisation des crédits du Fonds d’intervention régional (FIR) en 2025. Cette dynamique est amplifiée pour 2026.
Un an après avoir annoncé une 1ère délégation de crédits du FIR sur la gestion, le pilotage et l’évaluation de près de 30M€ au niveau départemental, l’ARS Île-de-France tire un bilan très favorable de cette dynamique. Celle-ci permet de mieux associerl’ensemble des acteurs à tous les échelons aux choix stratégiques pour la santé des Franciliennes et des Franciliens. En 2025, l’intégralité des crédits déconcentrés ont été engagés dans des projets territoriaux (liste d’exemples financés dans chaque département en annexe).
Une enveloppe de « politiques territoriales » avait notamment été déléguée à chaque délégation départementale à hauteur de1M€ pour financer directement des projets qui répondent à de véritables besoins et attentes pour le territoire. Elle a permis notamment de financer un médibus et à étudier le lancement d’un deuxième en Seine-et-Marne, ou des soins bucco-dentaires pour les personnes en situation de handicap dans le Val-de-Marne, de créer une équipe mobile « Diogène » à Paris ou encore de mettre en place des médiateurs en santé dans les services d’urgences pédiatriques des Yvelines pour améliorer l’accès aux soins pour les familles les plus vulnérables.
Ce mouvement de territorialisation passe également par le renforcement du rôle des Conseils de santé (CTS), dans les suites de la loi Valletoux de décembre 2023. Un soutien financier pour accompagner l’ingénierie de projets locaux a permis aux présidentes et présidents des CTS ainsi qu’à leurs membres, d’impulser une dynamique de proximité et de co-construction en associant efficacement les acteurs de terrain et de renforcer la démocratie en santé. Une mesure saluée les présidentes et présidents de CTS présents lors du forum.