Malgré un retard à l’allumage des caisses qui ont mis près de 4 mois pour s’organiser afin d’être en capacité de proposer le contrat d’accès aux soins à la signature des médecins concernés, la dynamique d’adhésion à ce dispositif est désormais lancée.
La CSMF signale que le cap des 5 000 signatures a été franchi ce mardi. Dans plusieurs départements significatifs comme les Alpes-Maritimes et les Pyrénées Orientales, les objectifs fixés dans l’avenant n°8 ont été très largement dépassés.
Pour la CSMF cette dynamique démontre que ce contrat correspond aux attentes de nombreux praticiens.
Tout d’abord aux médecins de secteur 2 qui vont pouvoir solvabiliser leurs compléments d’honoraires, ce qui est loin d’être négligeable dans un contexte économique où des patients de plus en plus nombreux se trouvent en difficulté et hésitent à se faire soigner. En échange les médecins de secteur 2 signataires bénéficient d’une participation des caisses à leurs cotisations sociales, ce qui n’a rien de négligeable, à une époque où toutes les cotisations sociales augmentent.
Ensuite, il faut rappeler que ce contrat est aussi ouvert à tous les médecins de secteur 1 anciens chefs de clinique et assimilés, qui bénéficient ainsi d’une liberté tarifaire nouvelle, là encore sans pénaliser les patients, puisque leurs compléments d’honoraires seront solvabilisés et que d’autre part, ils pourront continuer à bénéficier de la prise en charge de leurs cotisations sociales par les caisses.
Enfin, la CSMF rappelle que la signature du contrat n’entraine pas de changement de secteur pour le médecin qui reste dans son secteur d’origine, comme c’était le cas d’ailleurs pour les médecins qui avaient choisi l’option de coordination.
La CSMF invite tous les médecins concernés à examiner de près s’ils ont intérêt ou non à signer ce contrat d’accès aux soins, en fonction de leurs intérêts propres, et se tient à leur disposition pour répondre à leurs questions.
La CSMF recommande aux indécis de le signer sans tarder à titre conservatoire.