La Confédération Nationale des Retraités des Professions Libérales (CNRPL) s’élève avec force contre le matraquage qui est porté aux prestations de retraite.
Comme tous les autres retraités, après une vie active consacrée au service des personnes et avoir pris leur part au développement économique et social de la nation, les retraités des professions libérales doivent faire face aux problèmes de l’âge, de la santé et souvent de l’isolement, avec des moyens d’existence de plus en plus préoccupants.
Contrairement à certaines idées reçues, les retraités du secteur libéral perçoivent des prestations qui sont loin d’être mirifiques. Leur très grande majorité s’apparente aux classes moyennes, avec un âge d’entrée en exercice souvent tardif en raison de la durée de leurs études et de son incidence sur les pensions. De plus, dans de nombreux cas, ces retraités ont vécu avec l’apport d’un revenu unique par ménage et ont exercé très souvent avec la collaboration de leur conjoint.
Aussi, la CNRPL, avec l’ensemble des organisations représentatives des professions libérales :
– AFFIRME son attachement aux systèmes de retraite par répartition et par points, garants de la solidarité entre les générations, gérés par leurs caisses autonomes de retraite, ainsi que la pérennité de leurs régimes de base et l’indépendance de leurs régimes complémentaires,
– DENONCE avec force les prélèvements successifs qui pèsent lourdement sur les prestations et les patrimoines, ainsi que les mesures fiscales et sociales annoncées qui mettent en péril leurs conditions de vie et de santé, sans considération d’ordre familial,
– S’ELEVE contre les charges induites par la compensation au bénéfice d’auto-entrepreneurs qui mettent en péril l’équilibre du régime de base des professions libérales,
– S’OPPOSE à toute diminution ou tout blocage des prestations face à un pouvoir d’achat sans cesse attaqué et aux difficultés supplémentaires de la dépendance,
– SOULIGNE sa vive inquiétude concernant les pensions de réversion qui représentent souvent l’unique et très insuffisant revenu des conjoints survivants.
Hors de toute considération de catégorie sociale, il ne faut plus obérer les pensions. L’augmentation de durée de la vie impose que les ainés puissent affronter la vieillesse avec sérénité.