Une étude menée par l’ANRS dans les conditions de la vraie vie confirme l’efficacité de la circoncision dans la prévention des nouvelles infections. AIDES se félicite de ces bons résultats qui réclament de diversifier au plus vite les outils de prévention dans les pays fortement touchés.
Un programme de circoncision volontaire, mis en place en Afrique du Sud auprès de 20.000 hommes, a permis de réduire de 57 à 61 % le taux de nouvelles infections par le virus du sida (VIH). En son absence, la prévalence du VIH aurait été 19% plus élevée au sein de la population étudiée. Ces très bons résultats vont dans dans le sens des premières études expérimentales menées en 2005-2007 par l’Inserm qui avaient conduit l’OMS à recommander la circoncision comme stratégie de prévention additionnelle contre le VIH dans les pays fortement touchés. Dans l’étude menée par l’ANRS, les bénéfices de la circoncision dans la lutte contre le VIH sont d’autant plus importants qu’ils ne s’accompagnent pas d’un «relâchement» dans l’utilisation du préservatif. Selon Christian Andreo, directeur de la communication de AIDES : « Ces bons résultats imposent de proposer massivement la circoncision aux hommes vivant dans les zones à forte prévalence. Ils valident ce qui nous est toujours apparu comme une évidence : plus on offre aux personnes de moyens de se protéger, plus la prévention est efficace.
Aujourd’hui, une diversité d’outils existe en plus du préservatif : la circoncision donc, les auto-tests, l’usage préventif du traitement (PreP), le traitement comme outil de prévention… Généraliser leur offre dans les pays les plus touchés mais également en France est la seule recette possible pour faire reculer l’épidémie à moyenne échéance. Personne ne peut plus en douter : qu’attendent les dirigeants du G20 pour la mettre en œuvre ? »
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