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« Accord triennal de maîtrise des dépenses : la biologie médicale reste vigilante », Communiqué de presse

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Les biologistes médicaux saluent l’engagement du Gouvernement de signer l’accord triennal donnant une visibilité à la profession sur 3 ans

La plateforme d’exercice professionnel (PEP), regroupant tous les acteurs de la biologie médicale de ville, salue l’engagement des ministères de la Santé et de celui du Budget de soutenir l’accord triennal de maîtrise des dépenses de biologie médicale entre la profession et l’Assurance maladie. Ce premier pas est positif. Il va dans le sens de la défense du modèle de médecine de proximité défendu par la PEP.

Toutefois, il ne s’agit que d’une première étape. La PEP et l’ensemble de la biologie médicale libérale française seront d’ailleurs attentifs à la mise en place de cet accord triennal et tout particulièrement :

• à enveloppe stable de biologie doit correspondre une nomenclature stable : tout nouveau test introduit à la nomenclature doit être financé,

• l’introduction de test innovant ou hors nomenclature doit être ouvert aux plateformes libérales et hospitalières,

• la biologie libérale doit pouvoir s’inscrire dans les campagnes nationales de dépistage,

• et surtout à l’intégration de l’accord dans le PLFSS 2014 afin que celui engage tout aussi bien les biologistes libéraux, l’Assurance maladie que le gouvernement.

De fait, et comme en témoigne le rapport de la Cour des comptes sur les comptes de la Sécurité sociale présenté le 17 septembre,  de fortes pressions sont exercées  pour mettre à contribution les biologistes dans le Projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2014.

Les biologistes médicaux de ville, unis au sein de la PEP, restent donc vigilants et poursuivent leur travail de communication entrepris sur tout le territoire en défense d’une offre de soin de santé de qualité et de proximité.

Rappelons que le « coût » réel pour chaque français est de 66 € par an, soit 5.5 €[1] par mois. Après sept années de baisses consécutives des tarifs, ce coût est stable, depuis 2006[2], les biologistes ayant absorbé les augmentations de volume, l’inflation, les nouvelles exigences règlementaires tout en maintenant l’emploi et la proximité. Les laboratoires ont mené depuis des années une politique responsable de maîtrise des coûts compte tenu des déficits publics.

Rappelons aussi que les laboratoires emploient 45 000 collaborateurs et génèrent 15 000 indirects et accueillent chaque jour 500 000 personnes dans 3 625[3] laboratoires, c’est-à-dire un maillage permettant à chaque français de disposer d’un laboratoire proche de son domicile. Ces laboratoires se sont rassemblés ces dernières années autour d’un plateau  technique de biologie médicale moderne, efficace et en voie d’accréditation afin de rationaliser ses coûts en vue de contribuer à l’effort national de maîtrise des dépenses de santé. La biologie libérale contribue à 70% des diagnostics médicaux (grossesse, diabète, VIH…) en France, dans la sécurité la plus totale, grâce à l’investissement personnel, professionnel et financier des biologistes libéraux.

 

[1] Source : CNAMTS, étude Repère de décembre 2010

[2] Idem

[3] Source : CNAMTS, chiffre 2011

 

> Contacts presse : LauMa communication

Laurent Mignon • laurent.mignon@lauma-communication.com • tél : 01 73 03 05 20

Anaïs Marcovici • anais.marcovici@lauma-communication.com • tél : 01 73 03 05 25

 

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