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Infirmier(e) libéral(e) en Haute-Normandie : réalité d’un exercice (enquête)

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La convention de partenariat entre l’ARS et l’URPS infirmier de Haute-Normandie, signée le 11 décembre 2012, concrétise sa première réalisation.

L’enquête :
Une enquête, lancée en janvier 2013 auprès des 1375 infirmiers libéraux installés en Haute-Normandie, a permis de décrire la réalité de l’exercice infirmier libéral afin de mieux le connaître et de dégager des pistes de travail. Cette enquête de la profession a porté sur :
– les modalités d’exercice,
– la pratique et l’organisation des soins,
– la coordination et les installations
– les emplois du temps,
– les locaux et équipements,
– le secrétariat,
– la comptabilité,
– le nombre de Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux (DASRI),
– les axes d’amélioration de la profession.

Une disponibilité forte :
La continuité et la permanence des soins sont assurées avec une disponibilité forte puisque la quasi-totalité des cabinets est joignable 7 jours sur 7 (95%) dont 75% 24h/24h. Les infirmiers libéraux diplômés d’Etat (IDEL) travaillent de 6h30 à 20h30 et effectuent une moyenne de 25 500 km par an. Leur activité s’effectue pour la majeure partie au domicile des patients.

Un exercice coordonné :
Les infirmiers exercent à 96% en groupe (cabinet de trois IDEL en moyenne), développent et pratiquent fortement les échanges entre professionnels de santé notamment médecins, pharmaciens et les Services de Soins Infirmiers A Domicile (SSIAD) et jouent un rôle important dans la prise en charge des personnes ayant une pathologie chronique en termes de prévention, d’éducation à la santé et de soins. Les 2/3 des IDEL soulignent l’importance de la coordination et s’impliquent dans le suivi des maladies chroniques et l’éducation à la santé.
L’implication des IDEL en matière de tiers payant et les conventions avec les mutuelles permet un meilleur accès aux soins.

Des perspectives de travail :
– l’amélioration de l’échange d’informations, dans le cadre de la continuité des soins avec les établissements, apparaît comme un axe indispensable de travail souligné par l’URPS infirmier et l’ARS.
– la formation continue, autour de la pratique au quotidien (diabète, plaie et cicatrisation, soins palliatifs, Alzheimer, nomenclature) doit être développée.

Cette enquête met en lumière le rôle-clé de l’infirmier dans la logique de parcours de sante et de la coordination pour le patient.

> Enquête disponible sur le site de l’ARS de Haute-Normandie

Contact Presse :
Sandrine Gautier 02.32.18.31.61
Courriel : ars-hnormandie-communication@ars.sante.fr

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