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Reconnaissance de la filière de santé visuelle comme étant au centre des priorités de santé publique : l’initiative sénatoriale saluée

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Le SynOpE salue l’initiative sénatoriale visant à reconnaitre que la filière de santé visuelle est au centre des priorités de santé publique !

A l’heure où le rapport de la Cour des Comptes vient une nouvelle fois de cristalliser l’opinion et les médias sur les tarifs pratiqués en optique, nous tenons à saluer l’initiative sénatoriale dans le projet de loi Hamon, qui rappelle sans ambiguïté le rôle de l’opticien dans la filière de santé visuelle.
Par ce texte (1), les sages consacrent la nécessité de garantir la sécurité sanitaire des Français en encadrant la vente des produits d’optique, rappelant de fait le rôle incontournable de l’opticien dans la vente de ces dispositifs médicaux.

Oui ! Les Opticiens-Lunetiers sont des acteurs incontournables de la santé publique, pleinement concernés par les grands enjeux d’accès aux soins et appelant de leurs voeux depuis de nombreuses années maintenant la définition de mesures de protection des patients dans le cadre de la vente des produits d’optique, notamment sur Internet !
Oui ! Les Opticiens-Lunetiers sont des professionnels de santé à part entière, reconnus comme tels par le code de la santé publique.
Oui ! Les Opticiens-Lunetiers peuvent apporter une réponse complémentaire à la problématique de la démographie médicale, que la seule délégation de compétences prévue avec les orthoptistes ne résoudra pas.
Non ! Les Opticiens ne sont pas favorables à une démédicalisation de la filière et considèrent que les ophtalmologistes doivent rester au coeur du système de santé oculaire. Une meilleure répartition des tâches permettra au contraire de dégager du temps médical pour faciliter le dépistage et le suivi des pathologies oculaires qui demeurent et demeureront du seul ressort des médecins.

Peut-être que le vecteur législatif choisi n’est pas le plus adapté, puisque l’on parle ici de Santé, et non de Consommation, cependant nous nous réjouissons de cette appropriation claire du caractère prioritaire de telles mesures par nos représentants, alors même que le Ministère de la santé ne semble toujours pas en avoir mesuré l’urgence, et ce malgré nos propositions en ce sens et nos sollicitations de concertation toujours sans réponse concrète depuis maintenant près d’un an. Espérons que les récentes déclarations de la Ministre soient le signe de la mise en place rapide de cette concertation.

Ce nouvel article 17 quater a le mérite d’ouvrir clairement le débat et – espérons-le ! – d’exhorter le gouvernement à apporter des solutions opérantes aux préoccupations d’accès aux soins, en intégrant les opticiens dans le circuit initié des délégations entre
ophtalmologistes et orthoptistes, et en confirmant que les produits d’optique correctrice ne sont pas des biens de consommation comme les autres, ce qui nécessite un encadrement clair des conditions de leur délivrance notamment sur Internet.

En revanche, nous nous opposons fortement à la décision des sénateurs d’autoriser la libéralisation de la vente de produits d’entretien des lentilles de contact, pour des raisons évidentes de santé publique : en effet, le risque pour les patients sera de se voir délivrer des produits sans les conseils d’un professionnel de santé compétent.

(1) Le projet de loi Hamon prévoit :
Une clarification visant à réaffirmer de manière claire et non équivoque dans le code de la santé publique que seuls les opticiens peuvent délivrer des verres correcteurs et lentilles de contact
Conditionne la délivrance de verres correcteurs à la vérification par l’opticien de l’existence d’une ordonnance (cette obligation n’est à ce jour prévue que pour les moins de 16 ans, mais s’avère nécessaire quel que soit l’âge pour bénéficier du remboursement).
Un allongement de la durée (de 3 à 5 ans) pendant lequel l’opticien peut adapter dans le cadre d’un renouvellement une prescription médicale
Un encadrement de la vente des produits d’optique (y compris à distance) obligeant notamment la prise de mesure et l’information des consommateurs/patients.
Ce projet de loi n’étant pas définitivement adopté, ces dispositions ne sont pour le moment pas fi

Contact Presse :
Alexandra Duvauchelle
10 rue Audubon 75012 PARIS
Tel : 01 46 28 01 00
www.synope.org

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