En prévision de Journée mondiale de la lutte contre l’Ostéoporose du dimanche 20 octobre 2013, rendez-vous le 15 octobre 2013 à 14h00, place Edouard Herriot (devant l’Assemblée nationale) pour une Manifestation festive destinée à sensibiliser les pouvoirs publics et les citoyens aux enjeux de l’ostéoporose.
Puis à 16h00, l’Association Française de Lutte Anti-Rhumatismale (AFLAR) vous invite à une Table ronde à l’Assemblée Nationale pour présenter une nouvelle étude pharmaco-économique sur cette pathologie, qui mettra en exergue les économies de coûts générées par la prévention et le dépistage de l’Ostéoporose.
Parce que cette maladie silencieuse touche 1 femme sur 3 après la ménopause, l’ostéoporose est un véritable enjeu de santé publique.
La manifestation de l’AFLAR commencera par un Flash Mob, une chorégraphie orchestrée par une dizaine de danseurs, suivie d’une animation hautement symbolique : une statue de 2m50, représentant les os fragiles d’une femme, sera brisée en mille morceaux devant l’assistance.
A l’issue de cet événement, une table ronde se tiendra à 16h00 à l’Assemblée nationale en présence d’Olivier Véran, député de la première circonscription de l’Isère, particulièrement sensibilisé au sujet. L’occasion de faire des propositions pour une meilleure prévention des fractures et pour faciliter l’accès à l’ostéodensitométrie.
Trois propositions pour une meilleure prise en charge de la maladie
L’urgence de la situation pousse à la mobilisation. Ainsi, le collectif, qui a travaillé sur cette étude, préconise plusieurs mesures en vue d’accentuer les efforts de prévention des fractures liées à l’ostéoporose.
– Améliorer la prise de conscience individuelle et collective, en modifiant l’image de l’ostéoporose, car elle n’est pas l’inéluctable et banal vieillissement de l’os !
Vraie maladie, l’ostéoporose a des conséquences dramatiques. La prendre en charge, à ses prémisses, en limite les conséquences cliniques et réduit les coûts pour la collectivité. Ainsi, le collectif préconise de proposer aux patientes un questionnaire rapide du risque de fracture (réalisé par le GRIO), en même temps qu’une prescription de mammographie, ce qui permettrait d’identifier leurs risques d’ostéoporose, lors d’une consultation chez le généraliste.
– Favoriser le dépistage en simplifiant et en remboursant l’examen d’ostéodensitométrie pour toute femme de plus de 60 ans. Une telle mesure générerait des économies comprises entre 107 et 121 millions d’euros à un horizon de 10 ans. Mais, surtout, elle permettrait de réduire drastiquement le nombre de fractures.
Pour autant, préconiser un tel examen ne déboucherait pas sur le traitement de toutes les femmes de plus de 60 ans. Il s’agirait plutôt de dépister et de traiter les patientes qui en ont besoin, afin d’éviter les fractures provoquées par la propagation de la maladie. « C’est pourquoi, l’AFLAR a rencontré au mois de septembre les conseillers de la Ministre de la Santé, Marisol Touraine, pour leur soumettre cette proposition. L’accueil que nous avons reçu a été favorable. Il nous reste maintenant à rencontrer les organismes payeurs comme la CNAM et la HAS pour que le processus de remboursement s’améliore » souligne Laurent Grange.
– Lancer des campagnes d’information et de sensibilisation à la prévention et au dépistage de l’ostéoporose par les pouvoirs publics, auprès du grand public mais aussi des professionnels de santé, des pharmaciens et des généralistes.
> Contact : Anne-Laure Brisseau
01 45 03 50 36