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Un chercheur de l’Ontario s’intéresse au rôle des nanoparticules d’argent pour soigner les tumeurs cancéreuses

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Lorsque le chercheur Adam Noble, de l’Université de Trent dans l’Ontario, cherchait un moyen d’extraire des nanoparticules d’argent des eaux usées, il n’a pas hésité à se rendre sur le terrain, dans les stations d’épuration de la province canadienne. Car si les nanoparticules d’argent sont toxiques pour l’écosystème, elles se vendent aussi très cher. Les recherches d’Adam Noble ont montré que ces particules pouvaient être extraites des eaux usées grâce à l’Euglena, un organisme unicellulaire qu’il a élevé et cultivé dans le sauna de la maison familiale. Il affirme avoir ainsi développé un prototype capable de filtrer et récupérer le précieux matériau, ce qui permettrait de le revendre.
Dans le cadre de ses travaux de biorestauration, Noble avait remarqué la présence de tumeurs cancéreuses sur des truites grises, qui semblaient avoir été causées par des dépôts de nanoparticules d’argent qui s’amassaient dans leurs branchies. Il a donc cherché à établir un lien entre les deux, et abordé ses recherches sous un nouvel angle afin de tenter de créer des nanoparticules d’argent capables de détruire les tumeurs cancéreuses au lieu de les provoquer. (…)

Les bactéries résistent aux antibiotiques en communiquant entre elles

De récentes recherches effectuées à l’Université de Western Ontario ont démontré que des bactéries telles que la Burkholderia cepacia (B. cepacia) résistaient aux traitements antibiotiques grâce à un système leur permettant de communiquer. La B. cepacia est une bactérie environnementale responsable de graves infections chez les patients atteints de fibrose kystique ou dont le système immunitaire est fragilisé.

Le Docteur Miguel Valvano et le doctorant Omar El-Halfawy ont constaté qu’au sein d’une population bactérienne, les cellules les plus résistantes aux antibiotiques produisaient et transmettaient des molécules aux cellules plus faibles afin de les fortifier. Ces molécules, dérivées d’acides aminés modifiés (la principale composante des protéines), protègent les cellules les plus fragiles chez la B. cepacia, mais aussi d’autres bactéries parmi lesquelles on retrouve la Pseudomonas aeruginosa, un agent pathogène très répandu chez les personnes atteintes de fibrose kystique, ou encore E. coli. (…)

Renseignements:
Grayling
Daniel Da Costa
Tel: 01 55 30 70 90
E-mail: daniel.dacosta@grayling.com

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