A la fin de la réunion avec l’Assurance maladie le 10 octobre dernier, la FSPF, l’UNPF et l’USPO ont partagé les mêmes conclusions :
– les syndicats devaient étudier ensemble les propositions de l’Assurance maladie ainsi que leurs conséquences économiques sur les officines ;
– la signature d’un contrat pluriannuel avec l’État et une amélioration de l’article 40 du PLFSS 2014 relatif aux remises sur les génériques étaient des préalables à la négociation.
La FSPF a cependant changé de position. Elle affirme désormais que les remises sur le générique et les honoraires de dispensation sont deux dossiers distincts et que les propositions de l’Assurance maladie constituent une importante avancée.
Pour l’USPO, le changement de mode de rémunération et la politique des génériques sont deux dossiers liés à l’économie de l’officine et sont indissociables.
Quant aux propositions de l’Assurance maladie, en l’état actuel, elles font penser à un « miroir aux alouettes ». Nous demander d’éditer un plan de posologie à 50 centimes pour les ordonnances de plus de 5 lignes, alors que la suppression de la vignette risque de se faire sans compensation, n’est pas acceptable en l’état. Finalement, les pharmaciens financeraient cette opération par les baisses de marge.
La FSPF capitule alors que le débat sur le PLFSS 2014 débute et que les véritables négociations n’ont pas encore commencé.
Cette attitude incompréhensible affaiblit l’action syndicale auprès des pouvoirs publics.
Gilles Bonnefond
Président
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