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« Etude Santé et Prévoyance : 83% des contrats de santé couvrent l’ensemble du personnel, sans différencier cadres et non cadres »

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3ème étude Santé & Prévoyance : 83% des contrats de santé couvrent l’ensemble du personnel, sans différencier cadres et non cadres

Paris, le 30 octobre 2013

 

La 3ème édition de l’étude Santé & Prévoyance du cabinet Towers Watson révèle un rapprochement croissant des garanties prévoyance et santé entre cadres et non cadres. Autre enseignement majeur : de plus en plus d’entreprises, 43% des sondées, utilisent des réseaux de soins pour limiter les coûts de remboursement.

 

Le cabinet Towers Watson publie la troisième édition de son étude Santé & Prévoyance, réalisée tous les trois ans depuis 2007. Cette nouvelle édition a réuni 108 entreprises participantes, représentant un million de salariés et presque trois millions de personnes protégées. Cette participation, en hausse par rapport aux deux premières éditions, démontre l’intérêt croissant des entreprises pour les dispositifs santé et prévoyance, qui sont également toujours davantage au centre des préoccupations des salariés. « Participer à cette étude a permis aux entreprises de positionner leurs coûts et leurs garanties en matière de santé et de prévoyance par rapport aux pratiques du marché, ainsi que de comparer les frais de gestion applicables pour mieux en comprendre la ventilation », explique Joël Royers, consultant sénior chez Towers Watson.

 

En termes de garanties pour la partie prévoyance, l’enquête montre qu’un complément du « capital décès » est prévu dans plus de six régimes sur dix. Cette garantie additionnelle prévue au contrat prend la forme soit d’une « rente d’éducation » (23%), soit d’une « rente du conjoint » (10%) soit les deux conjointement (30%).

 

Pour des régimes dits « Ensemble du Personnel », le capital décès moyen pour un salarié avec deux enfants est de 450% du SAB (Salaire Annuel Brut). Cette moyenne descend à 350% pour des régimes « non-cadres ».

 

Pour un meilleur contrôle des risques prévoyance et notamment ceux liés à l’arrêt de travail, de plus en plus d’entreprises mettent en place différentes actions, comme des mesures de prévention des risques liés à l’activité professionnelle, des dispositifs d’aide au retour au travail après une longue période d’arrêt, des mesures d’aide aux salariés en détresse psychologique afin de limiter l’absentéisme ou encore la généralisation des diagnostics sur les risques psychosociaux.

 

Concernant les garanties frais de santé, on observe une harmonisation croissante entre cadres et non cadres puisque 80% des contrats couvrent le collège « ensemble du personnel » contre 64% en 2006 et 73% en 2009. « Parallèlement l’offre de garanties se modernise, avec une présence plus marquée de garanties telles que  la chirurgie réfractive ou corrective de l’œil, les autres médecines comme l’ostéopathie, ou la chiropractie et le développement des soins préventifs comme par exemple, le sevrage tabagique », explique Joël Royers.

  

43% des contrats du panel incluent un réseau de soins afin de contenir les frais de santé

 

Dans la moitié des régimes, les soins hospitaliers sont encore remboursés à 100% des frais réels. Pour les autres régimes, les honoraires hospitaliers sont remboursés à 350% de la base de remboursement et le remboursement moyen d’une chambre particulière est de 3% du PMSS en complément de la Sécurité Sociale, soit environ 90 euros par jour.

De plus, l’étude constate une variation importante des montants pris en charge pour les prothèses dentaires avec un taux moyen de remboursement de 380% de la base de remboursement. En optique, un verre dit « simple » est remboursé en moyenne à 5% du PMSS soit 150 euros et un verre progressif à 7,5% soit 230€.

 

Sur la question des coûts, les actions de limitation du niveau de garanties déjà observées depuis quelques années se poursuivent et témoignent de la volonté des entreprises d’encadrer plus efficacement les risques pour limiter les coûts engendrés.

 

Cela se retrouve notamment avec la  suppression des garanties remboursées à 100% des frais réels, l’introduction de plafonds globaux pour certains postes (ex : optique, dentaire, et hospitalisation) ou encore la limitation des remboursements en montant ou en nombre d’actes par an. « De plus en plus d’entreprises  ont recours à des réseaux de soins afin de contenir le niveau des remboursements tout en limitant le reste à charge des salariés », souligne Joël Royers.

 

Il n’en demeure pas moins que les réseaux de soins sont souvent sous-utilisés pour des questions pratiques (distance avec les membres du réseau dans certaines régions) ou car les professionnels de santé qui, se sachant moins rémunérés avec ces clients, ont parfois tendance à négliger la qualité des soins.

 

Les entreprises restent préoccupées par la généralisation des complémentaires santé

 

Ainsi, on observe suite à la mise en place de la complémentaire santé pour tous, un questionnement des entreprises quant aux évolutions attendues sur la question fiscale. Mais surtout « sur le risque de voir se développer un « panier minimum » conduisant vers des régimes à deux étages : le premier basé sur le panier minimum et le deuxième dit « enveloppant » et reprenant les niveaux de garantie connus à ce jour, et qui demeurent assez élevés », explique Joël Royers.

 

Il demeure par ailleurs une incertitude forte chez les entreprises sur les frais de gestion, souvent liés à un manque de remise en cause des contrats historiques. Ainsi, pour des effectifs de taille semblable et des régimes de nature équivalente, les frais de gestion peuvent varier de 50% d’une entreprise à une autre ; et ce même pour des groupes de taille identique. Les taux moyens en prévoyance sont proches de 10% (frais de portage du risque, de gestion et de conseil) et proches de 12% en santé.

 

Les entreprises sont aussi très soucieuses de l’effet tarifaire de la mise en place de la mutualisation pour les salariés quittant l’entreprise et ouvrant droit à la continuation de la couverture pendant douze mois. « Toutes ces interrogations témoignent du manque de communication et de culture qui demeure au sein l’entreprise, empêchant une maitrise totalement efficace des dépenses, surtout que pour beaucoup de régimes, on déplore toujours une absence d’information financière relative aux contrats prévoyance », conclut Joël Royers.

 

 

Retrouvez l’ensemble des résultats de l’étude dans le document presse joint à ce communiqué.

 

A propos de Towers Watson


Towers Watson (NYSE, NASDAQ : TW) est l’un des plus importants cabinets mondiaux de conseil qui aide les entreprises à améliorer leur performance grâce à une gestion efficace du risque et de leur capital humain et financier. La société offre des services en matière de politiques d’avantages sociaux, de gestion des talents, de rémunération, de gestion du risque et des actifs qui y sont liés. Towers Watson compte 14 000 collaborateurs dans le monde, de plus amples informations sur le site Web : www.towerswatson.com/france

 

Contact presse: OZINFOS – Timothée Lenoir
towerswatson@ozinfos.com
Tel: 01 42 85 47 35 – 06 15 55 00 65

 

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