En présence du directeur général de l’offre de soins, le dernier CCN des directeurs des soins pour cette année s’est tenu à Paris le 14 novembre 2013. Ce CCN a été l’occasion pour le SMPS lors de sa déclaration liminaire de rappeler que le bilan des derniers mois est très insuffisant et surtout frustrant. En effet les promesses et engagements ne sont pas traduits par des actes concrets et le calendrier n’est pas tenu. Les directeurs des soins constituent pourtant un corps professionnel engagé et investi au quotidien dans le fonctionnement et la vie institutionnelle des établissements publics de santé, dans le champ de la formation paramédicale et en ARS. Malgré cet engagement la reconnaissance tarde à venir. Déception et amertume auront constitué la tendance de l’année 2013 pour les directeurs des soins en cohérence avec la position figée de nos interlocuteurs. La confiance n’a, à ce jour, jamais pu être au rendez vous.
• Concernant la réforme statutaire une nouvelle réunion de concertation doit avoir lieu le six décembre 2013. Ce sujet récurrent depuis le mois de juillet est devenu l’arlésienne. En parallèle, les retards pris mettent en évidence que la reconnaissance n’est pas l’objectif de nos interlocuteurs. En effet, ils nous ont imposé une revalorisation en deux étapes, la première en 2013 et la suivante en 2015. Cette stratégie aura comme effet une revalorisation pour chaque directeur des soins en deux étapes à moins d’un an de distance. Au vu du coût par établissement, il est évident que nos interlocuteurs n’ont aucune considération pour les directeurs des soins.
• Aucun engagement pour la publication du décret et la mise en œuvre de la réforme statutaire. Des engagements étaient pourtant pris pour une mise en œuvre dès le mois de septembre. L‘absence de négociations concernant les postes en hors échelle lettre conduit à une aberration concernant les postes de conseillers techniques en ARS dont l’attractivité ne sera plus qu’un leurre. Une négociation spécifique pour les directeurs des soins exerçant en ARS doit très rapidement être engagée.
• Le manque d’attractivité du corps des directeurs des soins trouve son origine dans cette insuffisante reconnaissance. Les signaux alarmants concernant l’évolution démographique du corps ne suffisent pas à faire réagir nos interlocuteurs.
Le SMPS attend aujourd’hui que le décret relatif au statut particulier des directeurs des soins, tel que négocié et en conformité avec les engagements pris lors de la phase de négociation, soit publié avant la fin du mois de décembre 2013. Si ce délai est respecté, cette démarche pourra être perçue comme un engagement dans une relation de confiance.
Vous pouvez compter sur le SMPS syndicat de directeurs et cadres pour défendre les intérêts du corps des directeurs des soins.
Le SMPS porte la vision des directeurs et des cadres hospitaliers, fidèle aux valeurs d’un service public de santé tourné vers l’avenir